L’infime est son territoire de création, et les minuscules segments d’univers de Rada Tzankova, répétés à l’envi en fluides lignes d’énergie, font fascinant continent habitable, intensément traversé de vie et de vide. Les apparences ont toutes disparu, ne reste plus qu’une trame évidée de signes essentiels, au sein d’une fabuleuse écriture de ciel, sans poids, épurée et ascétique. Le presque rien devient le tout d’une saisissante présence plastique. Et son art éminemment pluriel s’ouvre à l’humanité tout entière.
