< retour aux Articles
On en parle

Quand le wokisme renforce le totalitarisme artistique d’État

Nicole Esterolle, le 25 janvier 2024

Le  conceptualo-posturo-duchampo-buréno-bidularisme qui inspirait la pensée artistique d’Etat, jusqu’à aujourd’hui, commence à s’essouffler. On en a un peu marre des mêmes pesants messages politico-duchampo-déconstructifs. 

Le wokisme LGBTQ +, arrive opportunément pour donner une nouvelle impulsion idéologique à l’art institutionnel, pour apporter à celui-ci un supplément d’âme, une fraicheur et de nouveaux éléments de langage.

De nouveaux artistes vides de tout contenu vraiment artistique, mais à fort engagement éco-responsable, décarbonné, mobilité douce et toilettes sèches, anti-esclavagiste, indigéniste ou trans-genre apparaissent donc sur le marche national et mondial de la spéculation intello-financière. Ils sont promus à fond, autant par l’institutionnel gaucho-culturel que par les grand marché financier… Le wokisme se proposant ainsi comme l’idiot utile idéal du grand capital.

Ainsi, ce nouveau lauréat du Prix Marcel Duchamp 2024, Tarik Kiswanson, palestino-suédois, woko-indigéniste exemplaire, pour lequel : “Les notions de déracinement, de régénération et de renouvellement sont au cœur de son art“, nous présente-t-il des meubles et des formes ovoïdes suspendus au plafond, à la signification puissamment énigmatique.

Notons que ce nouveau wokisme post-languien répudie encore fermement le localisme-circuit-court , jugé trop réac, bouseux et anti-contemporain, et surtout anti-mondialisation heureuse.