Actuellement, Nathalie Bourdreux et Guillaume Brabant envoûtent la Chapelle Saint Anne.
Chez ces deux artistes, le corps enchante magiquement l’étendue, comme vu du dedans chez l’une, comme pluriel et éclaté chez l’autre.
“Les œuvres de Guillaume Brabant s’apparentent assez familièrement à ce qu’au début du vingtième siècle on nommait à Vienne l’inquiétante étrangeté du monde. Cependant, il ne s’agit pas d’art fantastique. Il s’agit bien plutôt ici d’être dans l’ombre portée de la Mélancolie, plus culture de l’ambiguïté, du doute et du décalage du sens, que de la fantasmagorie pure“ écrit joliment notre ami Marc Giai-Miniet (extraits).
Nathalie Bourdreux est de la race des acharnées, des grandes décapeuses de l’âme, et des éveilleuses de la chair vive. Elle ose faire face aux cascades de crânes qui dévalent les pentes de nos plus vieilles mémoires. Elle démolit les images attendues pour que surgisse, dans l’ébauche et dans l’inexploré, un art d’abîme, paroxystique et prodigieux, aux sombres splendeurs aventureuses.
Son art est vital, magique et souterrain. Il creuse, et laisse de terribles traces qui seraient de possibles repères. Elle sait voir au-dedans. Elle est une voyeuse-veilleuse.
Jusqu’au 24 octobre 2021 – Chapelle Saint Anne – La Riche Tours (37)
En Une : Nathalie Bourdreux – Visite du Pendu – Technique mixte sur toile – 2020 – 114×146 cm
