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On en parle

Jieun Park

Aralya, le 5 mars 2015

La galerie Gabel à Biot expose une jeune artiste Coréenne particulièrement prometteuse. Une occasion de vous faire découvrir un nouveau talent. 

De loin, il y a des arabesques, des courbes, des signes que le pinceau a tracé avec grâce et légèreté. Cela nous fait immédiatement penser aux mots subtils de la calligraphie asiatique. Et pourtant, en se rapprochant, peu à peu la ville apparaît, comme par magie.

Paris, Hong Kong, Lyon, Florence, Singapour… Jieun Park a la passion du voyage, tous ses tableaux sont des lieux de rencontre, des souvenirs de visites… C’est un mélange tout à la fois mystérieux et subtil, comme si on regardait à travers une vitre embuée. Il y a beaucoup à découvrir dans ces scènes urbaines aux atmosphères sombres dans lesquelles cohabitent le jour et la nuit.

Une peinture qui provoque un curieux mélange de sentiments et d’émotions entre la joie et la solitude de l’artiste mais toujours l’espoir. Le temps semble s’être arrêté sur ces villes. On ne voit aucun personnage mais l’on sent bien la présence des Hommes.

Pointes de couleur, lumières… les tableaux disent avec intensité le bref passage de l’Homme, en fuite devant son quotidien face à l’intemporalité des lieux. Et les traces d’encre comme symbole de l’errance de l’artiste nous entraînent dans une belle spirale d’aventures !