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On en parle

Jean-Luc Curabet

Aralya, le 1 avril 2016

Il y a quelques mois nous avons croisé le travail de Jean-Luc Curabet grâce à Alain Bozetti de la Galerie Stackl’r. Entre conte de fée et histoire de l’Homme, les tableaux de Curabet sont tendrement nostalgiques.

L’artiste se retrouve dans des univers figurés à tiroirs, dans des narrations mythologiques ou totémiques, dans ces captures de vie pour en conter la complexité. « Les âmes égarées » c’est tout un peuple disparu qui revit sous nos yeux. Il y a des violences contenues dans ces scènes. Ce furent autrefois des vies joyeuses ou tourmentées, désormais figées dans l’éternité du geste pictural. Tout un monde immobile et pourtant bruissant du souffle de la vie.

Les personnages sont étonnamment présents. Chacun d’eux dégage un sentiment d’étrangeté. Voyage dans le souvenir de ces êtres disparus mais également hommage à ces vies oubliées. Il faut bien regarder ces toiles.

Il en existe de multiples lectures ; Le regard de Jean-Luc Curabet scrute et ses personnages semblent sortis de nulle part dans des décors improbables. Un va et vient s’installe, entre humour et dérision, entre hier et demain, entre ordre et pagaille.

La peinture de Curabet réinvente nos paradis perdus.