Triste histoire de Cladius de Cap Blanc… d’une grandeur et d’une beauté tragiques !
Claudius de Cap Blanc s’est suicidé le 11novembre 2022 au milieu de son “jardin vulvolithique”. Il était ce génial créateur, qui avait créé dans une usine désaffectée de 1500 m2, en Ariège, un univers de métahistoire et de poésie, de rêve, d’humour et de gentillesse populaire, à rendre fous les directeurs de FRAC et autre sbires de l’officialité artistique.
9 salles d’exposition. Plus de 800 œuvres dont certaines devenues des objets cultes : “L’embouteilleur de nuages”, “le redresseur de torts”, “le sèche larmes”, “la machine à creuser les déficits”, “le judas portatif “, “le retardeur d’échéance”, etc…
Il s’est donné la mort, suite au saccage de son “Jardin vulvolithique”, interdit par l’Office National des Eaux et Forêts qui l’accusait de “porter atteinte à l’intégrité du bien naturel“.
Claudius avait eu, avant cela, en 2013, de très graves démêlées avec la justice, les autorités culturelles municipales et la DRAC locale, pour avoir tagué à deux reprises, avec des vulves faites au pochoir, les bâtiments alentour du site de la grotte du Mas d’Azil, pour protester contre la coûteuse introduction d’art contemporain dans les grottes préhistoriques (où l’on trouvait notamment une des plus terrifiantes installations de Claude Lévèque…. que les chauves-souris du lieu avaient d’ailleurs à moitié bouffées, pour marquer leur soutien à Claudius.). Claudius fut condamné à une amende 6000 euros pour cela. Mais comme il ne pouvait la payer, il fut emprisonné deux mois… Ce qui condamnait aussi son “Affabuloscope” à la fermeture définitive au public.
Heureusement la divine providence fit que toute la collection de “l’Affabuloscope” puisse être rachetée par un entrepreneur de la région, et qu’elle put être remarquablement restaurée par Fred Noiret (sculpteur et galeriste du “Divin Bazar” à Martres-Tolosane en Haute-Garonne), avec de nombreux amis.
Ainsi sauvés, lui et son musée, de la vindicte de la “culturocratie” locale, Claudius aurait-il pu être heureux de retrouver son public et voir son œuvre reconnue à sa céleste valeur, et aurait-il pu aussi se consacrer à son nouveau travail de “vulvigraphiste” en son “jardin vulvolithique” dans les collines du Haut-Ariégeois…. Mais voilà, c’était trop beau… Et l’on ne sait trop pour quelles raisons les sbires des Eaux et Forêts ont voulu parachever le travail des sbires de la DRAC.