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TISSAGE OU LA FORET DE L’ENFANCE

TISSAGE OU LA FORET DE L’ENFANCE

Du 17 janvier 2020 au 17 février 2020

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TISSAGE OU LA FORET DE L’ENFANCE

MIN JUNG-YEON

Du 17 janvier au 17 février 2020

PARIS 16ème

 

 

TISSAGE OU LA FORET DE L’ENFANCE

« Le Musée Guimet (musée national des arts asiatiques), depuis sa création en 1889, entretient des relations privilégiées avec la Corée. En témoignent les expositions de Lee Ufan, ou Kim Chong-Hak. Aujourd’hui, c’est une jeune créatrice coréenne, Min Jung-Yeon, née en 1979, qui a reçu carte blanche. Dans la Rotonde, espace de circulation sous les toits du Musée, elle a reconstruit la forêt rêvée de son enfance. De grands miroirs disposés en forme d’escargot reflètent de subtils dessins oniriques d’une rare finesse. Le visiteur se perd dans l’installation labyrinthique, spirale en trompe-l’œil, et devient élément participant du décor. « Tissage » mêle oppositions et contrastes, fusionne le noir et le blanc, intègre la verticalité des troncs de bouleaux d’où émergent les vagues ondulantes de plumes d’oiseaux. Règnent en même temps un calme étrange et le désordre magique d’une forêt. La forêt est la mémoire d’un bonheur et d’un traumatisme. Le monde doux et protecteur d’une enfance en pleine nature, et le traumatisme d’une génération marquée par la partition du pays.

Depuis la France où elle vit désormais, Min Jung-Yeon observe son pays, sa culture et ses traditions. Taoïsme et chamanisme imprègnent son identité. Des flâneries passées avec son père, elle se remémore la quête de pierres aux formes mystérieuses. D’une ancienne coutume apparue au XIVème siècle dans les milieux lettrés et aristocratiques, Min Jung-Yeon recueille des pierres, et les dispose sur un socle conçu sur mesure. Elle crée un jardin de méditation et de poésie, et ses pierres sont autant de petites œuvres d’art.

L’artiste relie les fils de son histoire personnelle et de son peuple, elle réconcilie et réunit les éléments partagés en acceptant les contradictions. « Tissage » livre un message universel d’espoir. Geste artistique pluriel et symbolique d’une sublime beauté. » Chantal Vérin

Musée Guimet – www.guimet.fr

 

 

 

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