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Sergio MOSCONA

Sergio MOSCONA

Du 9 octobre 2014 au 19 décembre 2014

À retrouver à GALERIE CLAIRE CORCIA
323 rue Saint-Martin - 75003 PARIS -
FRANCE

www.galeriecorcia.com
+33 (0)9 52 06 65 88

Mis à jour par admin
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Sergio MOSCONA

GALERIE CLAIRE CORCIA

GALERIE CLAIRE CORCIA

Du 9 octobre au 19 décembre 2014

PARIS 3ème

 

 

Vernissage jeudi 9 octobre à partir de 18h00

 

SERGIO MOSCONA

Cette exposition monographique nous invite à la découverte des dernières créations du jeune peintre argentin de 34 ans Sergio MOSCONA et offre une vision protéiforme du travail de l’artiste à travers un ensemble important de peintures à l’acrylique, collages, dessins à l’acrylique ou à l’encre, présentés pour la première fois à Paris, sur le thème du minotaure et de la tauromachie.

L’exposition “Toros” présente un ensemble d’oeuvres inédites réalisées par Sergio Moscona en 2014.

Le mythe du minotaure, dominé par ses pulsions instinctives, entretient des rapports étroits avec la tauromachie. En effet, le minotaure, figure sauvage et archaïque, est un monstre mi-homme, mi-taureau, enfermé dans un labyrinthe tout comme le taureau dans l’arène.

La relation homme-taureau est ambiguë. L’homme s’investit dans l’animal et l’animal sévit dans l’homme. Au risque de se perdre et de perdre les autres, l’homme va tenter de maîtriser les passions dévorantes qui le rongent en tuant la bête qui vit en lui.

Quelle est donc l’image que donne à voir l’artiste à travers cette thématique ?

Sergio Moscona présente le spectacle de la corrida sous un angle tragique, voire tragicomique où torero et taureau sont le jouet de spectateurs exaltés et “ensanglantés”.Il dresse le constat sombre d’une arène où les spectateurs apparaissent « rouges » du sang qu’ils auront bientôt sur les mains.

Il va jusqu’à représenter l’arène de la corrida comme une piste de cirque où se joue un spectacle dérisoire et cruel : le taureau apparaît comme un équilibriste brandissant le poignard qui l’achèvera, perché sur les épaules du torero pour tenter de séduire un auditoire criminel, plus assoiffé de sang que les protagonistes qui s’affrontent.

Son empathie existe aussi bien pour le torero que pour l’animal. Il déplore la perte de la vie, qu’elle soit humaine ou animale. Il montre le tragique de la mise à mort et représente homme et taureau vaincus côte à côte, apaisés dans leur ultime sommeil.

 

 

 

Oeuvres

Sergio MOSCONA

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