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Serge LABEGORRE

Serge LABEGORRE

Du 8 octobre 2014 au 1 novembre 2014

À retrouver à Galerie Schwab Beaubourg
35 rue Quincampoix
75004 Paris
France

www.galerieschwabbeaubourg.com
01 42 71 12 16

Mis à jour par admin
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Serge LABEGORRE

Galerie Schwab Beaubourg

GALERIE SCHWAB BEAUBOURG

Du 8 octobre au 1er novembre 2014

PARIS 4ème

 

 

SERGE LABEGORRE

Serge Labégorre est né en Gironde, en 1932. Fils cadet d’une famille unie et généreuse, plongeant ses racines en Béarn, Pays Basque et landes girondines.
« Des dieux très généreux m’ont assigné dès ma naissance à des résidences provinciales vastes et soignées, se souvient-il. La province, après la guerre, existait encore ; il en restait une lumière, une pénombre, des dégradés qui teintaient les vieux murs, une lenteur aussi, et des paysages que ne heurtaient pas encore les nécessités de la modernité. J’y ai vécu jusqu’à l’âge d’homme, entouré d’une famille très aimante, partageant avec elle une vie large et facile. Pour qu’une vocation prenne, il faut des conditions facilitantes. J’en ai connu deux, essentielles: la première au collège de Libourne fut la rencontre d’un professeur de dessin de génie, Henri Charnay, passionné jusqu’à la véhémence. La deuxième, la survenue à l’âge de 15 ans d’une maladie grave, sans doute mais qui, en me mettant sur la touche, a fait de moi un captif très heureux qui allait enfin pouvoir étudier librement la seule discipline qui l’intéressait vraiment : la peinture. J’avais pour cela des bibliothèques habillées large, à ma disposition, et beaucoup de visages à portraiturer autour de moi.»

Peintre authentique et discret, Serge Labégorre vit à Fronsac, en Gironde, au bord de la Dordogne, entouré de sa femme, de l’une de ses filles et de sa petite fille ; sa seconde fille étant établie sur la côte sud aquitaine.
Tout au long de son parcours, malgré les modes et les tentations, Labégorre est resté fidèle à la figuration. « Je savais bien que c’était l’humain qui m’intéressait, même si je m’en reposais parfois, en paysageant. Mais, un jour, mon entêtement à faire des portraits ne me satisfit plus ; ma fidélité aux traits d’un visage ne levait pas son mystère. Aussi ai-je tenté d’en décacheter un peu l’enveloppe, d’approcher un peu du lieu intérieur où l’être se retranche, de lire en somme dans le sensible de la chair les frémissements de l’âme, le grouillement des passions. La peinture, n’est pas que cérébrale. Certes, l’artiste pense avec des couleurs et des formes, mais il ne se coupe jamais de son corps réel. Il ne faut jamais perdre le contact avec cet immédiat de la création où s’abreuve l’existence même de la peinture.»

 

 

 

Oeuvres

Serge LABEGORRE

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