Du 9 octobre 2015 au 28 novembre 2015
À retrouver à MAISON D'ART CHANTAL MELANSON
Presbytère Saint Jacques - Place Saint Jacques
13150 Tarascon
France
http://art-contemporain-chantal-melanson.fr/
+33 (0)6 70 00 29 99
SEPULVEDA – DEVOLDER – MIRALLES – YO
GALERIE CHANTAL MELANSON
Du 9 octobre au 28 novembre 2015
ANNECY (74)
FRANCISCO SEPULVEDA – ROLAND DEVOLDER – CHRISTOPHE MIRALLES – YO
Dans ses œuvres récentes, YO retrouve ses sources et ses maîtres anciens, les apprivoise et les transforme pour réinventer des scènes d’apocalypse, traduire ou revisiter les mythes, comme dans cet arche de Noé et ces barques omniprésentes, ces tourbillons et manèges intemporelles, symboliques où la tragédie et le bonheur se côtoient…
FRANCISCO SEPULVEDA ou la puissance d’une oeuvre. La peinture est non seulement animée par un formidable et enthousiaste désir de créer, mais embrasée de part en part par la fulgurance d’une vision de feu, une vision vertigineuse du monde perçu et senti à travers le prisme cristallin d’un imaginaire créatif. Cet imaginaire, aussitôt en surimpression, emporte dans son vol lumineux le réel pour le transformer et l’affranchir du carcan routinier des logiques contraignantes, réalisant ainsi comme la grande reconquête esthétique du monde par des moyens plastiques.
Le mystère toujours hante les toiles de ROLAND DEVOLDER, tout comme le noir profond des nuits sans fin, la grisaille des aubes indécises de ces côtes balayées par les vents puissants du large, la lumière blafarde de la lune. Le mystère perce sous la touche soyeuse, sous le dessin, sous la patine des bronzes, comme le ferait quelque esprit rôdeur éternellement attiré par les images de son passé, par le souvenir d’une vie lointaine de plus en plus indistincte, une vie perdue dans les brumes d’une mémoire qui se confond avec le ciel bas et pesant. La peinture du peintre ostendais est poésie du non-dit, un art qui plonge au cœur de visions fantasmagoriques auxquelles il ne sert à rien de trouver un sens : foules silencieuses accompagnées de poissons sur pattes, cortèges d’anonymes marchant du même pas vers un destin incertain, précédés par un tambour à la tête de chèvre, personnages solitaires murés dans je ne sais quelle méditation.
« Les personnages de CHRISTOPHE MIRALLES, aux postures d’une noblesse frisant l’intimidation, conscients d’une humanité en sursis, prennent part au carrousel immobile de la chair qui fond avant de se régénérer. Des jurys de pairs, eux-mêmes éprouvés par la vie et par conséquent tout à fait inaptes à juger, capables simplement de témoigner, d’assister… » Ali Kettani – Curator – Casablanca Juin 2014