Du 1 juillet 2016 au 31 août 2016
À retrouver à Galerie 170
170 Grande Rue
86000 Poitiers
France
www.galerie170.com
PAUGAM – SEIWERT – STRAW
Galerie 170
GALERIE 170
Du 1er juillet au 31 août 2016
POITIERS (86)
GIORGIA PAUGAM – MELODY SEIWERT – ERIC STRAW
3 artistes se partagent les cimaises de la galerie pour cette exposition d’été.
Eric Straw présente deux ensembles : Les Chimères sont des sculptures verticales vaguement anthropomorphes. Par analogies avec les animaux mythologiques du même nom, ce sont des êtres formés d’éléments disparates: un assemblage de volumes géométriques ornés de motifs réalisés à partir de monotypes. Une série sur papier, réalisés à partir de collages de monotypes , sur des fonds dessinés à la plume. Ces dessins représentent des portraits et des scènes qui évoquent le conte, la mythologie et l’allégorie.
“Ombellifères, solanacées et autres clématites ! Végétales arborescences, somptueuses inflorescences ! Nous avons à lire en vos bouquets la trace même d’une évidence oubliée. Nos études humaines ne montrent-elles pas que notre simple regard sur les fleurs nous emplit de bonheur ? En ce temps de la contemplation du paysage, Mélody a eu désir d’entrer en vos corolles pour aller voir l’infinitésimal de votre structure et de capter vos formes essentielles, silhouettes souples sorties d’un livre de calligraphie. Par le geste de l’herboriste, elle a découpé avec de fins outils formés à ce dessein, et retravaillé le mouvement d’un vent qui vous agita, recréé la danse de chacun de vos sépales, pistils et étamines. Par sa patiente attention, elle a réécrit ce miracle du mouvement au sein du monde végétal et cherché à ouvrir ce mystère d’une fécondation en vos gynécées et conceptacles. De chaque scène vibrante et vivante, Mélody considéra l’instant idéal en arrêt sur image de vos enchantements. Puis elle traversa de lumières ces microscopiques tableaux et restitua leurs couleurs et leurs ombres. Elle capta alors une écriture qui est aussi langage visuel, car elle avait déjà auparavant photographié la danse des corps, et elle fut la première émerveillée de ces rondes rythmées, chorégraphies aléatoires, qui inscrivent en nos âmes la vérité du végétal, état de notre humanité anticipée.” Nadja Viet Halik, conteuse poète.
