Du 26 octobre 2016 au 26 novembre 2016
À retrouver à MAISON D'ART CHANTAL MELANSON
Presbytère Saint Jacques - Place Saint Jacques
13150 Tarascon
France
http://art-contemporain-chantal-melanson.fr/
+33 (0)6 70 00 29 99
HOLLAN – CALAMUSA – CROCHARD
GALERIE CHANTAL MELANSON
Du 26 octobre au 26 novembre 2016
ANNECY (74)
ALEXANDRE HOLLAN – GUY CALAMUSA – VINCENT CROCHARD
« Un tressage infini de visible et de caché » La peinture de Guy Calamusa est un cahier de brouillon où se rejoue sans cesse le lieu de l’origine. Recouverts de peu de couleur, les papiers, les cartons transparaissent comme autant de signes d’ une navigation troublée, faite de lumière et de deuils. Des animaux immobiles surgissent et nous racontent une histoire venue du fond des âges. Déconcertés, ils traversent notre univers. Ils s’exposent dans un territoire où ils ne savent plus se cacher. Dans ce monde fait d’inquiétude, la peinture bascule du côté de l’étrangeté. Ici, les animaux apparaissent « comme les passeurs qui, en allant sans cesse d’une trame à l’autre, établissent l’ensemble des choses qui sont en vie comme un tressage infini de visible et de caché. » (J.C Bailly, in Le parti pris des animaux, 2013
« Quelques arbres élus, (…) que, pour certains, l’artiste peint depuis plus de vingt ans. Dans une relation presque fusionnelle, il les voit grandir, se transformer au gré des vents, des orages et nous livre ces mutations à sa façon. Car il s’agit avant tout dans cette démarche de « prendre la mesure de ce qui, en soi, se modifie face à cette nature qui, éternellement demeure ». On l’aura compris, la notion du temps est fondamentale dans le travail de Alexandre Hollan. » (Questions aux arbres d’ici – extrait)
Vincent Crochard est un jeune plasticien de 27 ans. D’abord étudiant en sciences et passionné par le vivant, il a trouvé en l’art contemporain son moyen d’expression. Son sujet de prédilection est l’intime. Son travail se nourrit de différents domaines comme l’évolution des espèces, la phylogénie, la paléontologie, la botanique, la microbiologie, mais également la taxidermie dont il emprunte des techniques. Son processus de création consiste à matérialiser ses émotions sous la forme de confections à l’apparence organique en jouant avec les différences de textures des matériaux. Pour cette exposition «renaissance», il a travaillé sur la régénération du vivant, la capacité de se reconstruire et se développer.
