Du 2 avril 2017 au 23 avril 2017
À retrouver à GALERIE PICOT LE ROY
75011 PARIS
France
http://www.picotleroy.com
+33 (0)6 03 34 34 60
FANNY ALLOING – MARION LE PENNEC
GALERIE PICOT LE ROYGALERIE PICOT-LE ROY
Du 2 au 23 avril 2017
MORGAT PRESQU’ILE DE CROZON (29)
FANNY ALLOING – MARION LE PENNEC
Fanny Alloing est née en 1962 dans la région nantaise où elle vit toujours. Dans ses sculptures, on retrouve le corps, les corps, dont elle dit qu’ils sont « l’expression de l’âme ». Elle nous fait saisir de manière poétique l’instant, la vie, la présence, qu’elle obtient dans un processus créatif intense et complexe. Elle travaille avec des modèles vivants, souvent des danseurs. Mais elle aime aussi choisir des proches ou des personnes rencontrées par hasard, qui la touchent particulièrement. Elle qualifie ces longues séances de pose, au cours desquelles elle fait aussi des photos et des dessins, comme « des moments précieux, hors du temps, fragiles, d’échanges sans les mots, où elle arrive au plus près d’un être … à la recherche de ce que le dehors lui dit du dedans ». Elle crée ainsi des chrysalides grandeur nature en plâtre où elle retrouve l’intention du geste, le détail de la chair, faites de pleins et de vides, impressionnantes, pleines d’humanité.
Depuis quatre ans, elle travaille la terre. A travers un nouveau processus créatif, encore plus long, encore plus délicat, d’empreinte- l’estampage-, elle réalise des sculptures en raku, d’une grande force, force de la chair, de la matière brute, où les ocres et les bruns de l’alchimie du feu donnent beaucoup d’étrangeté.
Marion Le Pennec est née en 1973. Elle vit à Auray dans le Golf du Morbihan, où se trouve également son atelier. Très touchée par l’œuvre de Gao Xingjian, de Fabienne Verdier ainsi que par les encres de Victor Hugo, Marion Le Pennec nous livre une œuvre forte. Elle en parle ainsi : « Je me sens proche de la conception des maîtres chinois, je ne cherche pas à représenter les paysages, la réalité, la vie extérieure mais à en traduire l’essence. C’est à partir des émotions, du ressenti intime que je pense pouvoir toucher l’universel. Cette grande passion pour l’encre, associée à sa partenaire l’eau, est pratiquée comme un chant de l’instant, nourrie par la tradition de « l’unique trait de pinceau » propre à la peinture asiatique ».