< retour à l’Agenda des sorties
Infos

BABOULENE

BABOULENE

Du 29 novembre 2014 au 10 janvier 2015

À retrouver à GALERIE ESTADES TOULON
18 rue Henri Seillon
83000 Toulon
France

www.estades.com
+33 (0)4 94 89 49 98

Mis à jour par admin
Infos

BABOULENE

GALERIE ESTADES TOULON Arrow Right

GALERIE ESTADES

Du 29 novembre 2014 au 10 janvier 2015

TOULON (83)

 

 

BABOULENE – MAITRE DE L’ECOLE PROVENCALE

Eugène Baboulène fut pendant plus d’un demi-siècle l’une des figures majeures de l’Ecole Provençale.

« Je suis un instinctif. On n’apprend rien dans les écoles. »

Dans les années 1930, à Toulon où il se consacre à la décoration de grandes maisons et des bars à la mode. Sa rencontre avec Antoni Clave l’incite à délaisser la décoration pour se consacrer à la peinture. Cette période marque incontestablement le début de son succès artistique.

Sa finesse d’observation est servie par une harmonie de couleurs et d’ambiances simples et chaleureuses. Il utilise une gamme colorée, étendue mais toujours dans des tons pastels et travaille ses motifs dans une simplicité apaisante. Il affectionne plus particulièrement les marines et les paysages provençaux dont il sait capter les reflets les plus insaisissables.

Si les compositions de l’artiste et ses natures mortes rappellent sa gourmandise culinaire, ses scènes d’intérieur ont le calme des ateliers laborieux de sa jeunesse ; ses marines sont orchestrées autour de son amour et sa pratique de la pêche ; enfin chacun de ses paysages porte l’empreinte de l’abrupte beauté de la pierraille ensoleillée du Revest dont les décors n’ont cessé de l’inspirer. Sa palette est riche de bleus et de verts, de rouges et d’orangés, de bruns et de blonds. Il manie ces couleurs avec beaucoup de pudeur, de délicatesse et de raffinement. Il joue sur des nuances discrètes toujours dans une harmonie remplie de douceur.

Son étonnante carrière a commencé tardivement et a duré une quarantaine d’années. Baboulène décède à Toulon en 1994.

A la fin de sa vie, il disait : « Le matin, je me languis de me lever pour peindre : exactement comme lorsque j’avais douze as. Et quand je me remets devant un nouveau tableau, je cherche à me convaincre qu’il sera génial. Sinon je m’arrêterais. »

 

 

 

Oeuvres

BABOULENE

BABOULENE

BABOULENE

Les commentaires sont fermés.