Un nouveau mode de picturalité « pour accroitre le champ non borné de l’esthétique »… selon le critique Paul Ardenne … Et lancé par celui-ci à l’occasion de l’exposition qu’il a curatée et intitulée « Aérosolthérapie », à l’Espace Topographie de l’art , rue de Thorigny à Paris.
On connaît les vertus des aérosols inhalés pour le traitement de certaines maladies…Alors pourquoi ne pas bénéficier de ces mêmes vertus pour la peinture et le traitement de l’image ? Et voilà ce qu’en dit Paul Ardenne, à la fois critique d’art engagé dans la permaculture et promoteur en France de l’artiviste russe Pavlenski tombeur de Benjamin Griveaux :
« Vaporiser-créer, de la légèreté à la densité »
« L’aérosolthérapie, la technique de soin qui fournit à l’exposition son intitulé, consiste à faire inhaler à un malade, par nébulisation, des médicaments en suspension dans un gaz, et ce, pour acheminer dans ses voies respiratoires un micro-brouillard (l’aérosol au sens strict) de substances curatives. Rapporté à l’expression artistique, le principe aérosol-thérapeutique entend suggérer que la peinture aérosol, la Spray Painting, n’est pas sans effet sur l’état même de la représentation, picturale comme graphique. Légère par sa matière mais dense par ses effets, celle-ci peut agir comme une relance inventive, comme un renforcement, comme un étai bénéfique. Son pouvoir de dynamiser l’art pictural ou le dessin en fait un allié essentiel, fraternel, secourable au besoin, de la création plasticienne. »….Ben voyons Ginette !
Plus d’infos : https://lamanufacturedelimage.com/project/aerosoltherapie/