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On en parle

Avec Chat GPT, est-ce la fin de la crétino-conceptualo-bidulo critique d’art d’État ?

Nicole Esterolle, le 2 avril 2024

La grosse perturbation à craindre, dans le domaine de la critique d’art, c’est l’avènement de l’Intelligence Artificielle Chat GPT, qui risque d’aller au-delà de ce qui existait déjà en matière de connerie naturelle et d’intellectualité artificielle critiqueuse d’art… On a pourtant déjà tout vu en termes de conceptualité inepte, de cuistrerie délirante, de borborygmes cervicaux, de pédantisme grotesque, d’imbitabilité langagière, de crétinerie alpestre, de discours sans objet, d’inepte internationalisé, de rien financiarisé, etc.

Chat GPT va assurément renvoyer à leur vacuité ontologique les trois quarts des adhérents à l’AICA (Association Internaationale des Critiques d’Art) affidés au woko-burénisme dominant, car Chat GPT est beaucoup plus talentueux qu’eux, quand il s’agit de tricoter les éléments de langage caractéristiques du progressime artistique déconstructif, pour la pondaison d’un texte pouvant s’assortir à n’importe quel type d’oeuvre plasticienne en avance sur son époque, ou même pour commenter n’importe quel objet du quotidien pour en faire une œuvre d’art…

Mieux que Buren relookant les boites de fromage à tartiner, mieux que Lavier badigeonnant de blanc un réfrigérateur.