Murielle BOZZIA
Bio
Le fil rouge de Murielle Bozzia…
Je suis à la recherche du réel, à travers la matière. J’explore la relation au vivant, au corps, aux états d’âme, à la nature. L’idée que la forme est le fond qui émerge à la surface, passant de l’invisible au visible, de l’inconscient à l’écume de la conscience, résonne avec la conception que la création sensible se forge à travers le chaos, en acceptant ce qui est.
Je m’inscris dans le mouvement Sensualiste qui promeut une expression empathique, s’éloignant de la domination formelle : mon modèle est un point d’appui sur lequel je pose un regard neutre, sans intention, mon geste cherche le rythme et la circulation sur la toile ; les contrastes et les textures font apparaître le sujet ; mon écriture m’encre dans le réel d’un processus incarné.
J’aime me perdre dans un désordre qui devient un catalyseur puissant, révélant des significations profondes et transformant l’apparent chaos en une œuvre riche de sens. Les accidents provoqués par le chemin créatif donnent lieu à des tensions qui favorisent une dimension empathique, invitant le regardeur à s’approprier la peinture.
En quelques mots, son premier choc artistique…
La rencontre marquante avec J.Y. Guionet a profondément influencé ma démarche artistique. Son exploration du mouvement Sensualiste, inscrit dans la continuité contemporaine de l’impressionnisme, de l’expressionnisme et de l’abstraction lyrique, résonne de manière singulière avec ma position d’artiste chercheuse et d’art thérapeute. En plaçant l’exploration sensorielle au cœur du processus créatif, cette approche offre un moyen unique d’expression personnelle et de compréhension de soi.
C’est une invitation à transcender les limites de l’art visuel conventionnel pour se plonger dans une expérience artistique immersive, incarnée et intime.
Le portrait chinois de Murielle Bozzia
Si vous étiez une oeuvre, vous seriez : Un paysage de Chaïm Soutine.
Si vous étiez une couleur, vous seriez : Le Violine.
Si vous étiez un pays, vous seriez : L’Italie, pour Caravage.
En permanence :
- Atelier Murielle Bozzia – Noisy-Le-Grand (93)
Suivre Murielle Bozzia :
“Peindre, c’est un peu comme échapper à la vie pour en réalité mieux la vivre et s’y retrouver. C’est le lieu où le chaos s’organise.“