Michèle KATZ
Bio
Artiste plasticienne née Paris où elle vit et travaille toujours, Michèle Katz reçoit sa première formation artistique à l’âge de 18 ans chez André Lhote. Une longue amitié la lie dès cette époque avec le peintre Édouard Pignon. New York au début des années 1960, elle découvre les peintres de l’action painting. De retour à Paris, elle participe à Mai 68 en créant des affiches.
Durant les années 1970, la peinture de Michèle Katz participe au vaste mouvement de redéfinition de la figuration avec notamment une série de dessins intitulée Chronique d’une femme mariée. Depuis 1980, grâce à une approche technique qui lui est propre, elle crée des empreintes de corps humains, signes et traces de la mémoire (Corps de la disparition, DVD tourné en 2007)
Plusieurs oeuvres tableaux, installations, performances, vues d’artistes – ont été réalisées en relation avec ses lectures d’écrivains, de poètes, Pau Celan notamment : en 2008, une vaste installation, Personne ne témoigne pour le témoin, conçue et réalisée dans la nouvelle Maison des métallos de la Ville de Pars, a rendu hommage au plus grand poète de langue allemande de l’après-guerre; soutenue par la Fondation pour la mémoire de la Shoah, l’exposition était accompagnée d’un ouvrage, Chemins, préfacé par Jean-Luc Chalumeau (éditions Area). En 2000 est paru aussi un livre d’artiste tiré à cent exemplaires Le Schibboleth pour Paul Celan de Jacques Derrida, lithographies et monotypes de Michèle Katz.