Mélanie VALLET
Bio
Le fil rouge de Mélanie Vallet…
« J’ai besoin d’avoir les pieds dans la terre et de pouvoir garder la tête dans le ciel. Je vis entre la forêt et les champs depuis plus de 20 ans dans la Sarthe, et la nature qui m’entoure m’émerveille continuellement, me nourrit et me régénère.
Une rencontre avec un arbre taillé et déformé par l’homme depuis des décennies mais d’une sagesse à te couper littéralement le souffle, me donne envie de lui « tailler » le portrait. Un cailloux m’appelle et je l’accueille dans ma poche comme un ami. Puis il me laisse découvrir son cœur et toute l’énergie bouillonnante à l’intérieur.
Tous ces petits moments de grâce ou de rêve, je les garde précieusement pour qu’une fois à l’atelier je les retranscrive en peinture, en sculpture ou en gravure. »
Mélanie aime rester longtemps sur un même sujet, le déplier, le décortiquer, aller chercher des chemins différents. Pour ça, elle change souvent de médium, peinture, sculpture, gravure, vidéo… Cela l’aide à trouver un nouveau souffle, un nouvel angle de vue. Petit à petit le sujet se transforme, bouge et un autre voit le jour.
En ce moment elle continue d’explorer le thème des arbres et du végétal, principalement en peinture, mais depuis quelques années elle s’interroge sur l’énergie vitale. Elle la perçoit comme universelle, autant végétale, minérale, qu’animale ou humaine. Elle a eu envie de travailler sur cette force jaillissante qui transcende l’enveloppe extérieure. Elle s’est mise à la dessiner et à la représenter en sculpture.
Travailler deux sujets différents lui permet de les confronter et de les faire avancer simultanément. Un dialogue se crée l’un avec l’autre et ouvre de nouvelles perspectives.
En quelques mots, son premier choc artistique…
Elle était étudiante aux Arts Décoratif de Paris car son but était de dessiner au service des autres, comme graphiste ou designer. Mélanie ne voulait pas être une artiste. Son beau-père l’emmenait souvent dans des expositions et des galeries. Elle y a découvert le travail de Julius Bissier, Morandi, Henri Moore et Alexandre Hollan. Même si elle a été graphiste et designer pendant 10 ans, elle a su, dans sa dernière année d’étude, que c’était sa création personnelle qui la faisait vibrer.
Le portrait chinois de Mélanie Vallet
Si vous étiez une oeuvre, vous seriez : Un des grands Chênes d’Alexandre Hollan.
Si vous étiez une couleur, vous seriez : Le noir.
Si vous étiez un pays, vous seriez : La France pour sa beauté et sa diversité de paysages.
Si vous étiez une musique, vous seriez : Le 1er titre de l’album Mingus Dinasty de Charles Mingus.
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- Pandem’Art – Béthune
« Ce qui est invisible, caché, est souvent le plus vrai. Il faut souvent prendre du temps pour voir vraiment les choses. »