Mathilde DU MESNILDOT
Bio
Le fil rouge de Mathilde du Mesnildot…
Donner à voir, s’ancrer dans le réel, pour faire sentir, toucher le vivant.
Par la matière.
Par les matériaux utilisés, les échelles et la mise en relation de mes différents médiums, j’interroge nos rapports de proximité et de distance au vivant.
Matière-lumière, j’explore la capacité des vitraux et du verre à cristalliser la lumière et le temps, en inscrivant une forme fixe dans la matière en même temps que fluide et variant au gré des jours par la lumière. Au-delà du plan en deux dimensions, je les déploie dans des structures en volume, privilégiant l’interaction avec l’espace dans lequel elles s’inscrivent.
Matière picturales, fragilité, évanescence poudreuse des fusains, texture, effets des huiles, des médiums, des couches superposées, opacité et transparence, matité et brillance…
Ma peinture mêle temps long et temps court, techniques et médiums, gestes spontanés et réfléchis. Choix du support, du fonds, de la porosité, du médium, de la technique, pour donner forme à mon intention, partager mes sensations, j’élabore des stratégies picturales qui de plus en plus laissent la part belle à l’aléa…
En quelques mots, son premier choc artistique…
Plus que de l’ordre du choc, des rencontres multiples et successives avec des œuvres anciennes ou contemporaines qui génèrent des « dialogues » internes et silencieux avec leurs auteurs qui perdurent ou s’étiolent avec les années.
Le portrait chinois de Mathilde du Mesnildot
Si vous étiez une oeuvre, vous seriez : En évolution.
Si vous étiez une couleur, vous seriez : Opaque ou transparente.
Si vous étiez un pays, vous seriez : La matière.
Si vous étiez une musique, vous seriez : Polyphonique.
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«Le vivant ne se décrit ni ne se représente, il se chorégraphie.»
Damasio

