Lysa BERTHOLOM
Bio
Le fil rouge de Lysa Bertholom…
S’immerger dans un univers de nulle part et prendre conscience de son « moi ». Cet état renvoie au silence, à la mouvance, à la tragédie, à la perdition dans un univers qui efface tous les repères établis à la surface du monde. La peinture offre cette possibilité d’abandon, d’égarement dans un coin de l’univers ; c’est se distancer de façon essentielle du monde matériel, se délester des images. Suggérer, sensibiliser sans la représentation et laisser le visiteur libre de toute interprétation. Bien plus que d’essayer de justifier, je laisse au passant la liberté de donner un sens à l’oeuvre.
Le travail des aspects (le mat et le brillant, le lisse et le rugueux, l’applat et la transparence) de la gestuelle, tant dans l’imprévisibilité que dans le contrôle précèdent le cheminement de mon écriture plastique.
La toile ouvre un espace de pensée, nous sommes dans un état d’esprit, nous regardons l’espace et nous nous laissons transporter dans une sorte d’errance. Errance qui peut être liée au pire, à la perte de soi ou à l’éloge de l’imprévu.
En quelques mots, son premier choc artistique…
Rencontre avec Robert Ryman (1980) – Panthéon Sorbonne Paris : travail de la matière (le blanc).
Ateliers avec Léa Lublin – Espace Saint Charles Paris : l’écriture en tant qu’expression plastique.
Le portrait chinois de Lysa Bertholom
Si vous étiez une oeuvre, vous seriez : Rust and Blue N61 M.Rotko.
Si vous étiez une couleur, vous seriez : Le Vert.
Si vous étiez un pays, vous seriez : La France.
Si vous étiez une musique, vous seriez : Les Indes Galantes – Rameau.
En permanence
- Cepagrap – Saint Dié
- L’Usine – Uxegney
- Atelier de l’artiste – Eulmont
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« Il n’y a jamais eu de question sur que ou quoi peindre mais comment peindre »
Robert Ryman