Ludovic DERVILLEZ
Bio
Le fil rouge de Ludovic Dervillez…
« Ma première source d’inspiration c’est avant tout la peinture par essence, ses propriétés et l’étendue de ses potentialités. J’éprouve une véritable jubilation à l’idée de commencer une peinture, de m’exprimer physiquement, de faire corps avec elle, d’être en osmose. Je ressens à la fois une liberté totale et une forme de déterminisme quand je peins car je ne sais jamais ce qui va se produire à l’avance lorsque je commence une toile mais une fois le processus enclenché les choses se placent méthodiquement au fil de la composition. Néanmoins, quand j’ai l’impression de ne pas aller dans la bonne direction, je cherche la rupture pour redonner du rythme et tente l’impossible pour essayer de faire basculer la composition du bon côté. Mais cet aspect de mon travail ne se voit pas forcément à première vue même si, pour ma part, je pense que ces ruptures sont souvent perceptibles.
Cette approche de la peinture abstraite, s’agissant notamment de la liberté dans le geste ou la notion d’improvisation, s’est nourrie de mes influences autour de l’Action Painting et plus précisément de la démarche d’un certain nombre d’artistes tels que Julian Schnabel, Joe Bradley ou encore Albert Oehlen. J’ai beaucoup observé leur technique et j’ai toujours été admiratif de leur l’audace, leur liberté, leur façon de laisser une place à l’inattendu, à l’imprévisible dans leur composition et leur volonté d’apporter quelque chose de neuf, de particulier.
Concernant mon fil rouge, je pense qu’il y en a plusieurs qui relient mes peintures les unes aux autres notamment l’énergie, l’utilisation du rose, la palette parfois dissonante, la prise de risque, certaines associations inattendues. Mais le fil rouge qui pourrait à mon sens être le moteur de mon travail c’est l’élan vital car pour moi une peinture réussie doit être avant tout vivante, vibrante, pleine d’énergie, avec de la matière par endroit, de la rugosité et des couleurs puissantes qui nous embarquent. »
En quelques mots, son premier choc artistique…
Un de ses chocs artistiques majeurs avec l’abstraction fût l’exposition de Julian Schnabel au Schirn Kunsthalle en 2004 à Francfort. C’était impressionnant, tant par les dimensions démesurées des œuvres que par la pertinence et la diversité des approches. C’était d’une puissance incroyable. Ce renouveau de l’abstraction a eu en lui un écho considérable et a beaucoup influencé sa trajectoire dans son approche de la peinture contemporaine.
Le portrait chinois de Ludovic Dervillez
Si vous étiez une oeuvre, vous seriez : Une grotte ornée.
Si vous étiez une couleur, vous seriez : Le Rose.
Si vous étiez un pays, vous seriez : La France.
Si vous étiez une musique, vous seriez : New Dawn Fades – Joy Division
En permanence
- Galerie Vincent Bonduelle Art Contemporain – Lille
- Galerie Faidherbe – Paris
- Galerie en ligne – Ideelart
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« En me libérant des formes préexistantes du monde réel, de son imprégnation, je recherche l’équilibre entre contrôle et spontanéité en puisant dans des forces vives, brutes, instinctives, primitives où la pensée et l’action s’entremêlent et fusionnent. »