Johannes ZACHERL
Bio
Le fil rouge de Johannes Zacherl…
Au début, il y a l’émerveillement, la magie de la lumière qui par sa caresse transforme un rouge en orange, un noir en brun… la transparence d’une feuille à contre jour, la fragilité d’un pétale sous le vent, la vibration des entre-couleurs… Puis le besoin de garder ce moment, de le rendre vivant, de laisser une trace… Transposer les couleurs sur la toile, traduire l’émotion… sublimer ces petits riens qui sinon resteraient anodins…
Les couleurs doivent se voir, se sentir, se toucher. Il faut se laisser porter et s’émerveiller sans essayer d’en comprendre le pourquoi, s’ouvrir complètement ; ainsi l’ensemble du tableau sera porté par un ordre intérieur que moi, peintre, je n’ai qu’à suivre, qu’à regarder pour me laisser entraîner par cette énergie luxuriante. Par moment il faudra casser les structures préétablies, intervenir, changer l’ordre pour expérimenter, afin de guider ou se laisser guider à un nouvel ordre ou structure. Être en attente de tous ces moments fragiles pour se laisser surprendre, analyser, digérer, et réutiliser justement ces nouvelles acquisitions dans un immédiat, ou bien, volontairement garder cette expérience pour la toile suivante.
« A l’atelier, sur la toile, je pars sur un fond de gris foncé, déjà avec l’intention que ce même fond pourra devenir forme par endroit… pas de construction dans le sens du terme classique, et sans perspective centrale/ toute l’illusion de profondeur est donnée uniquement par les valeurs de couleur. Le modèle dans une main, j’esquisse et je mets en place le dessin de l’intérieur vers l’extérieur de la toile, avec un rouge orangé. Le pinceau est choisi en relation avec la trace à laisser.
Quand les différentes zones du tableau sont déterminées, quand l’équilibre est trouvé entre ce qui ira devant et ce qui ira derrière, alors peut intervenir la troisième couleur…
A ce moment l’aventure commence : l’équilibre bascule et la peinture se met aussitôt en mouvement. comme dans une danse ancestrale je suis absorbé par cet élan et j’écoute les rythmes dicter les couleurs… Le geste est impératif large et généreux, donc la toile doit l’être aussi. Alors les formats deviennent de plus en plus grands, immense, afin de ne plus rester devant la peinture, mais pouvoir plonger en immersion totale dans une surface colorée. »
En quelques mots, son premier choc artistique…
Je suis né en Allemagne et j’ai grandi entouré des expressionnistes allemands, de « Blaue Reiter », « die Brücke »… « L’ école de Vienne »… Kandinski, Klee, Mark et Macke, Otto Dix et Käthe Kollwitz, Schiele, Klimt, Kokoschka, Nolde… puis j’ai découvert Cézanne, Matisse, Bonnard, Monet, Gauguin… et je suis venu étudier aux Beaux Arts en France.
Le portrait chinois de Johannes Zacherl
Si vous étiez une oeuvre, vous seriez : Une peinture sans limite.
Si vous étiez une couleur, vous seriez : La vibration d’un violet entre un rouge carmin et un vert véronèse.
Si vous étiez un pays, vous seriez : Un bon mélange entre le Sud et le Nord.
Si vous étiez un livre, vous seriez : Le petit prince qui porte de l’eau à sa rose.
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En permanence
- Galerie Pandem’Art – Béthune
- Galerie L’Ephémère – Le Mans
- Galeria Ambit – Barcelona
- Atelier de Candé
« La beauté des Tournesols. Encore et encore… Jaune d’or, orange, vert, ocre, violet… Fragilité et résistance…à chaque toile je me laisse immerger dans ces grands formats où le figuratif devient abstrait, le geste et le trait un mouvement, les vibrations des couleurs une partition, la fleur un feu d’artifice. »