Hélène GALLERON

Hélène GALLERON

Le fil rouge d’Hélène Galleron…

Un monde onirique, le Spontané, l’Intuitif, univers à zoomer pour pénétrer ce monde du vivant.
Mon travail a démarré à partir de mes prises de vue, il n’y a que des clics isolés sans recherche, provoqués par l’appel d’une émotion.

Dans un deuxième temps, à la lecture des clichés, m’apparaissent perspectives et personnages improbables. Petit à petit, ils se sont imposés sur d’autres supports.
Le papier que je froisse, mouille ou gratte, cette peau perméable, légère et transparente m’offre des paysages habités à l’infini.
Ces derniers mettent en évidence de façon aléatoire des figures métisses de l’humain et de la nature, sans doute venus de mon imprégnation au monde et nourris de réminiscences du passé ?

Pas de concept. Les histoires se déroulent au fil de l’avancement plastique et je l’espère dans les ressentis du regardeur…?

Il me plait aussi de représenter “les gens” qui m’interpellent ou me frôlent tout au long de la vie.

En quelques mots, son parcours…

En 1984, elle sort diplômée de l’École Nationale Supérieure des Arts appliqués et des métiers d’art, dans la section art mural.
Elle enchaîne les commandes de fresques dans les grandes villes comme dans les villages pendant près de 25 ans.
Lorsque cette activité s’arrête brutalement en 2008, elle commence à expérimenter des formes plus libres et développe un rapport particulier à ce support désormais exclusif pour elle qu’est le papier.

Le portrait chinois d’Hélène Galleron

Si vous étiez une oeuvre, vous seriez : “l’Enfant” Odilon Redon, 1894 Pastel.
Si vous étiez une couleur, vous seriez :  Toutes, car elles n’existent qu’au contact les unes des autres et de la lumière.
Si vous étiez un pays, vous seriez : L’Islande.
Si vous étiez une musique, vous seriez : “I’am not afraid” AYO.

“Lorsque je dessine, je suis aspiré dans une Hyper-focalisation fascinante qui annule ma réflexion au profit de mon acuité visuelle et de ma main”

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