Harmony DESCAMPS
Bio
Le fil rouge d’Harmony Descamps…
Je m’inspire de ce qui m’entoure : une actualité qui me bouleverse, un fragment de passé, ce que j’estime être injuste, mes peurs, mes traumatismes. Je conçois la création comme une forme de thérapie : je vis le bonheur au quotidien, mais j’exorcise mes blessures à travers l’art. J’observe le monde et le manque d’humanité actuel avec beaucoup de noirceur, tout en restant sensible aux petits gestes de tendresse. C’est pour cela que, dans chaque œuvre, je suis toujours en quête d’une forme de beauté qui émerge du chaos ; comme un signe d’espoir, une bouée à laquelle m’accrocher.
Mon fil rouge, je crois que c’est cela : montrer que, même au cœur des blessures, quelque chose de doux peut en jaillir. Créer de l’empathie, de l’émotion. Créer devient un acte de résistance, d’amour et d’espérance.
On se cache trop souvent derrière des couches et des masques. J’essaie de révéler ce que nous ne voulons pas voir : parfois nous-mêmes ! Une démarche à la fois introspective ; un exutoire pour ne pas sombrer, et tournée vers l’autre, pour relier.
Mon travail est une plongée vers l’âme humaine.
Influencée par les grands maîtres : De Vinci, Van Eyck, mais aussi Le Caravage, Rembrandt, Caillebotte, Millet, Courbet, Turner et bien d’autres, j’explore la tension entre l’ombre et la lumière, la douceur et l’obscurité : le paradoxe même de notre humanité, capable du pire comme du meilleur.
J’aime travailler les contrastes, les rendus de matières en noir et blanc, les glacis de couleurs et suis passionnée par la maîtrise technique.
Je peins surtout des portraits, des regards : les yeux ne mentent pas. Ils sont le lien entre l’œuvre et le spectateur, invitant chacun à se confronter à sa propre vérité. J’aime connaître leur vison sur l’œuvre, souvent fidèle à leur vie telle qu’ils la perçoivent à travers leur propre prisme.
Je varie toutefois les sujets : j’ai besoin de raconter des histoires. L’œuvre, une fois achevée, doit vivre sa vie, et j’ai encore beaucoup d’autres choses à explorer. Décliner à l’infini un même thème m’ennuie au plus haut point.
Certains tableaux troublent, d’autres dérangent, mais tous invitent à ressentir. L’émotion est le maître-mot de mon travail.
En quelques mots, son premier choc artistique…
Ses grands-parents étaient tous deux pianistes classiques. Son grand-père était habité : il pouvait jouer la Révolutionnaire de Chopin et finir en transe. C’est lui qui lui a donné son premier choc artistique ; elle se revoit, petite, l’observer et ressentir la musique. Désormais, elle attend de visiter l’Italie et ses chefs-d’œuvre pour recevoir sa claque picturale.
Le portrait chinois d’Harmony Descamps
Si vous étiez une oeuvre, vous seriez : Les raboteurs de parquet de Caillebotte ou Le radeau de la Méduse de Géricault.
Si vous étiez une couleur, vous seriez : Le noir.
Si vous étiez un pays, vous seriez : L’Islande.
Si vous étiez une musique, vous seriez : « Etude n°6 de Philip Glass interpretée par Yuja Wang » ou « Lacrimosa -Requiem de Mozart ».
En permanence
- Galerie 2023 – Lons-le-Saunier
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« Ce que je ne dis pas, je le dessine. »