Gil BLACHE
Bio
Le fil rouge de Gil Blache…
« Voyages, propices à la rencontre entre inconscient et idées, variété du réel et détournement de sens. Saisir au départ, parmi des milliers et milliers de possibilités, une prise de vue, qui m’interpelle, résonne en moi, pour des raisons inconscientes ou en lien avec une réflexion, une opinion, une idée à exprimer… au point de déboucher parfois sur une exploration plus approfondie menant au travail de réalisation d’une série, puis de son évolution, ses prolongements, ou d’un cul de sac…
Par exemple, depuis plus de 20 ans, travail récurrent sur les murs /façades… en lien ou en opposition avec les humains, ou la nature, ou l’enfermement, ou la liberté, ou la lumière, devant/derrière… entre rêve et réalité. »
Son travail photographique est une exploration d’univers contraires extraits du réel, (nature et béton), complémentaires ou opposés (gratte-ciel et pauvreté) ; toutes parties intégrantes de notre monde des humains, de douceur et de violence, de vitalité et de mort, éphémères face au temps qui passe, réinterprétés fonction de ses propres pensées, convictions confrontées à son ressenti (entre rêve et réalité), et peu enclin à toute classification fragmentaire.
Réappropriation ou détournement du réel par une approche picturale.
En quelques mots, son premier choc artistique
L’œuvre de Jérôme Bosch, dès l’adolescence, puis le surréalisme et l’abstraction.
Également l’art allemand, du 16eme siècle à nos jours. Curieusement, Gil connait mieux la peinture que la photo, mais il garde un souvenir marquant de sa brève rencontre avec Nan Goldin et de son regard sur chaque humain. Et le travail de Hiroshi Sugimoto… !
Le portrait chinois de Gil Blache
Si vous étiez une oeuvre, vous seriez : La Danse.
Si vous étiez une couleur, vous seriez : Le Rouge (au sens chinois).
Si vous étiez un pays, vous seriez : La France.
Si vous étiez un livre, vous seriez : Le loup des steppes – Hermann Hesse
Suivre Gil Blache
« […] ainsi, ses photographies, avant de se présenter comme un miroir sans reflet ou un miroir dystopique, se lisent comme un mode de réflexion ou de contemplation… entre rêve et réalité… Sorte d’ecclésiaste contemporain, Gil Blache nous attire, par ses photos, dans l’univers des contraires. »
Jean-Paul Gavard-Perret, 2024 – Critique d’art