Dominique MOREAU
Bio
Le fil rouge de Dominique Moreau…
« Les racines expriment la force de vie coûte que coûte, cette pulsation qui me tenaille depuis toujours, mais la fragilité et l’éphémère en font partie.
L’idée des mycéliums et des racines des arbres qui échangent et s’entre-aident me subjugue. Graphiquement elles forment des lignes qui m’intéressent beaucoup. Je développe des histoires de rhizomes, stolons, bulbes, germes, radicelles… »
Depuis longtemps, Dominique exprime l’idée de la poussée, de l’énergie vitale, de la force de vie mais aussi de sa fragilité. La terre est forte mais sensible à nos actes. Graines, tubercules, germes, etc. émergent de son travail.
Aujourd’hui les racines lui permettent d’évoquer tout ça. Elle les met en lumière, les sort du sous-sol, de leur contexte.
L’artiste travaille en peinture, dessin, sculpture textile, textile à plat, broderie. Elle n’a pas une technique en particulier, c’est le projet en cours qui la guide vers telle ou telle technique, par exemple, en textile : couture, crochet, broderie, enroulage… en peinture et dessin, acrylique, encre, crayon, stylo…
Dominique est fascinée par les amas, entassements ; elle aime accumuler, multiplier les formes, d’où son travail d’installation en volume textile, qui souvent reproduit les formes qui sont posées ou suspendues dans l’espace ou au mur.
Le mot « racine » est de plus, porteur de symboles forts, comme d’où nous venons, nos pays, nos régions, nos ancêtres, nos façons de vivre. Il fait écho aux gens qui migrent, ce qui a toujours été, mais est vraiment d’actualité pour plein de raisons.
En quelques mots, son premier choc artistique…
Arrivée à la peinture très jeune grâce aux impressionnistes, les touches, les lumières…
Puis la force et l’intensité des dessins d’Egon Schiele.
Le parcours de recherche de Fabienne Verdier et son livre « la passagère du silence ».
Ensuite vinrent Ben Ami Koller et ses dessins magnifiques, Berlinde de Bruyckere et ses sculptures incroyables, Francis Limérat avec ses lignes découpées, Sati Sech avec ses dessins et peintures sur des morceaux de papier et textile, Catryn boch avec ses broderies sur papier…
Le portrait chinois de Dominique Moreau
Si vous étiez une oeuvre, vous seriez : « Le sacre du printemps » de Pina Bausch.
Si vous étiez une couleur, vous seriez : Des blancs différents.
Si vous étiez un pays, vous seriez : La France.
Si vous étiez un livre ou une musique, vous seriez : Gymnopédie n°1 d’Eric Satie.
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«La vie est partout. Monde végétal, minéral, organique. Je mélange l’universel aux histoires particulières.»