Daniel Jules ROGER
Bio
Le fil rouge de Daniel Jules Roger…
« Promenades racinaires,
Mon atelier est entouré d’arbres et de pâturages, il est ancré dans le paysage qui l’entoure. Et c’est ici que mes inspirations arrivent,
Souvent je les trouve au cours de mes promenades dans ce paysage, dans mon paysage.
Ces promenades ne sont pas celles du nomade, elles appartiennent à un vécu, à un passé, à une histoire.
Ici il n’y a rien de nostalgique, c’est simplement se nourrir d’une intériorité pour mieux appréhender le monde extérieur.
Ce sont des dialogues …
Ce sont des dialogues avec une trace, avec un détail, avec une forme.
Comme avec les racines des arbres à fleur de terre qui s’entremêlent les unes avec les autres.
C’est une sorte de cartographie ou d’un réseau de communication entre le présent et le passé.
Je navigue entre mes souvenirs de l’enfance et mon présent.
En résulte le travail que je ressasse chaque jour mon atelier.
Et le sentier s’ouvre… »
Mon travail s’est toujours articulé autour d’un axe constitué d’une matière : le papier et d’une forme : le dôme.
A partir de ces deux éléments, j’ai créé mes premières sculptures : les casemates. Elles sont robustes et interrogatives, posées sur le sol elles renferment sous leur carapace un espace contenu et piégé.
Lors d’un déplacement de l’une d’elles, je l’ai retournée pour la porter et une fenêtre s’est ouverte, un courant d’air et le vide s’est crée. Mon regard, mon émotion n’étaient plus les mêmes. Ma casemate avait perdu son sens, ce n’était plus une casemate, ce n’était plus le même objet auquel j’avais à faire. C’était une nouvelle structure que je baptisais Coquille.
Mon processus de création fut chamboulé, ma réflexion devait changer : une nouvelle aventure commençait. Et ce fut un nouveau début.
Désormais, me voici face à deux sortes de sculptures antinomiques, la casemate et la coquille aux formes opposées mais qui certainement dialoguent entre elles.
La coquille, objet creux et ouvert, invite vers d’autres horizons, bien que posée sur le sol, elle semble être en lévitation, attirée par une force céleste.[…]
En quelques mots, son premier choc artistique…
Ce sont les dessins des inventions de Léonard de Vinci qui m’ont fascinés. Aussi les constructions impossibles de M.C Escher. Je n’oublie pas mon étonnement en voyant les dessins de Philippe Ségéral. Toutes ces rencontres m’ont données envie de dessiner et plus tard de faire de la sculpture.
Le portrait chinois de Daniel Jules Roger
Si vous étiez une oeuvre, vous seriez : Une installation d’Andy Goldsworthy.
Si vous étiez une couleur, vous seriez : Le Blanc.
Si vous étiez un pays, vous seriez : L’Ecosse.
Si vous étiez une musique, vous seriez : Une chanson d’Alain Bashung.
Suivre Daniel Jules Roger
En permanence :
- Galerie Art4 – Louvigny (14)
«La vraie richesse est dans le détail. Voir, c’est parcourir les détails, s’arrêter un peu à chacun, et, de nouveau, saisir l’ensemble d’un coup d’œil. Je ne sais si les autres peuvent faire cela vite et courir à autre chose (…). Pour moi, je ne le saurais.»
Alain in propos sur le Bonheur.