Boris GARANGER
Bio
Le fil rouge de Boris Garanger…
Les images sont inspirées de celles qu’on a tous vues, à la télévision ou dans les journaux, photographies de presse dont la répétition visuelle se mue presqu’en absurdité. Boris Garanger est très sensible à la cause des migrants, il a fait plusieurs séries sur le thème de la migration. Ils apparaissent dans ses peintures mais aussi dans le dessin. Des dessins figuratifs mais aussi des dessins plus conceptuels sur couvertures de survie. Il a aussi fait plusieurs portrait de migrants.
Aussi, il puise dans son expérience professionnelle, où les conditions ouvrières peuvent être rudes, le travail à l’usine et son esthétique particulière, les métiers pénibles où l’échine est mis à mal. Le métier de marin pêcheur, métier rugueux avec son romantisme idéalisé. Les confrontations violentes des manifestations entre grévistes et CRS. Inévitablement, en représentant certaines catégories il aborde des questions liées aux stéréotypes, aux clichés dans le but de les briser.
En quelques mots, son premier choc artistique…
Un choc artistique peut avoir plusieurs sens. Une œuvre choquante, une œuvre fondamentale, la première œuvre dont l’on se rappelle, ou une œuvre qui serait le déclencheur d’une pratique artistique.
Est-ce qu’il doit nostalgiquement parler de “la barque” de Monet ? Elle est la première peinture dont il se souvient et qu’il reproduisit au pastel vers les 7 ans.
Est-ce qu’il doit raconter son jeune amis qui avait du génie à 14 ans et qui avait recouvert les murs du lycée avec des toiles digne de grands maitres ?
Est-ce qu’il doit parler de la déroutante réalité des peintures de Jenny Saville et de Lucian Freud ?
Est-ce les œuvres choquantes de Damien Hirst son choc artistique ? Il ne le sait pas !
Le portrait chinois de Boris Garanger
Si vous étiez une oeuvre, vous seriez : À l’ébauche
Si vous étiez une couleur, vous seriez : Mélangé.
Si vous étiez un pays, vous seriez : Sans frontière.
Si vous étiez un livre, vous seriez : Un marque-page ou une note.
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“Le jeune peintre fait de ces anonymisations son sujet central, leur redonnant une dignité, une densité. Sous son pinceau, la touche est vive, enlevée. Elle magnifie le geste et les corps, elle les campe dans des atmosphères d’un héroïsme désenchanté, dystopiques. Selon ses propres mots, “une peinture d’anticipation”.“