< retour aux Artistes
Bio

Bertille ARGUEYROLLES

Bio

Le fil rouge de Bertille Argueyrolles…

Bertille Argueyrolles, artiste plasticienne, travaille sa peinture de façon immédiate et définitive. Choisissant le noir et blanc comme épure maximale à son travail, ses traits sont fixés de manière irrévocable. Soit au spalter sur la toile, en une respiration, coulée de pigments noirs, traces de mémoire entre l’effacement et le bouillonnement cellulaires. Soit à la peinture projetée avec des baguettes (dripping) véritable lâcher-prise artistique, maitrisé par une technique et une alchimie travaillée en amont ; créant des formes imaginaires épurées et inattendues composées d’effets cellulaires et organiques.

Au travers de ses “Nuages” évoquant Baudelaire ou Rorschach, tels des kaléidoscopes de la pensée et de l’imaginaire, l’artiste cherche à nous révéler à nous même en stimulant notre imaginaire. Réflexion sur l’irréversibilité et le temps qui passe, l’impossibilité du retour en arrière, son travail nous aspire dans une forme d’urgence de vivre, dans la beauté ou l’angoisse de l’effacement, dans la recherche de traces du passé, d’empreintes de nous-même ou de nouveaux chemins.
En sculpture également, le choix du plâtre, matériau pauvre et séchant rapidement – nous rappelle cette urgence de processus créatif propre à l’artiste. La série de plâtre “les Mémoires oubliées” travaillée en résonance à son travail de peinture fait écho à l’idée d’effacement silencieux, au vide et à l’invisible, à la pensée qui s’enfuit sans laisser de traces.

Enigmes de la mémoire, ses peintures et sculptures minimalistes tentent de traduire ce qui est absolument irréversible : la temporalité du temps.

En quelques mots, son premier choc artistique…

Artiste française, Bertille Argueyrolles récupère la nationalité espagnole suite au devoir de mémoire historique fait par le gouvernement Espagnol en 2007.
Marquée par l’histoire du pays de sa mère, elle a toujours été très proche de la sensibilité des artistes espagnols comme Tapiès, Millares, Barceló, Chillida…
S’il fallait en choisir un seul, elle choisirait Chillida qui nous parle d’espace, de temps, de silence, d’horizon, de limite, de matière et de gravité…
En quête de l’inaccessible, le travail d’Eduardo Chillida consiste à définir le vide qui anime la matière…

Le portrait chinois de Bertille Argueyrolles

Si vous étiez une oeuvre, vous seriez : Une oeuvre en harmonie avec la nature, “El Peine Del Viento” d’Eduardo Chillida.
Si vous étiez une couleur, vous seriez : Terre d’ombre brulée.
Si vous étiez un pays, vous seriez : L’Espagne.
Si vous étiez une musique, vous seriez : Nina Simone, Ain’t Got No, I Got Life.

En permanence

  • Galerie The Art Light – Bordeaux (33)
  • Galerie en ligne Mirette-arts

Suivre Bertille Argueyrolles

Bertille Argueyrolles s’inspire de l’art du sumi-e, véritable philosophie de la peinture japonaise où l’œuvre d’art survient par elle-même, librement et spontanément, dans sa forme pure, minimaliste et essentielle.

par Aralya
Oeuvres

Chemin d'errance II

60x50 cm

Chemin d'errance

116x73 cm

Allégorie

116x89 cm

Abysses

116x89 cm

Mystère

100x81 cm

Le secret

100x81 cm

Le rêve

116x89 cm

Le chemin des yeux

100x81 cm

La Victoire

116x89 cm

La Brèche

61x50 cm

L'ombre

130x89 cm

L'envol

100x81 cm

L'effacement II

100x80 cm

L'effacement

116x81 cm

Déraciné

116x89 cm