Agata PREYZNER
Bio
Le fil rouge d’Agata Preyzner…
Agata peint ce qu’elle voit, ce qu’elle a vu, ce qu’elle a vécu, ce qu’elle a ressenti.
Elle ne cherche pas à représenter des objets, des paysages ou des situations. Elle cherche à exprimer l’émotion qu’avait crée une image dans sa mémoire, que ce soit un objet ou un paysage, parfois juste un sentiment. Les formes sont celles que l’on discerne, détachées d’une signification formelle Elle a des thèmes reccurents auxquels elle revient toujours, par périodes ou en alternance.
Les minéraux sont un de ces thèmes. Le monde minéral lui offre une vision d’apparence abstraite, un lieu de liberté d’imagination qui propose de le faire habiter…
Ensuite vient l’eau, élément vital et primordial, fascinant par sa mouvance dans la multiplicité des lieux, des formes, des couleurs et des lumières qu’elle capte et reflète.
Paysages. Agata peint des champs, des rives, des montagnes, des arbres, des lunes, des ciels… La couleur, c’est aussi celle qu’on ressent avec son corps, ou que l’on perçoit par la pensée. La chaleur, le froid, l’humidité, la crainte ou le bien-être…
Puis il y a les architectures. En opposition au mouvant elles représentent des structures mais sans être stables pour autant. Entre des bâtiments, des chantiers, des vestiges, elle aime jouer avec les perspectives, les renverser ou les déconstruire pour en sortir la dynamique plutôt qu’un objet.
« […] L’image commence à exister dans ma tête, mais elle peut changer au fur et à mesure du travail. Il se crée un échange, comme un dialogue, entre moi et ce qui se crée sur le support, avec aussi une grande part d’aléatoire qui survient comme une question « veux-tu de moi? ».
J’attache une grande importance au geste, à la touche du pinceau… Après un moment de concentration et l’entrée en action plutôt rapide, je passe au temps de la réflexion, parfois hésitation, comment conduire l’ouvrage jusqu’à sa finalité. »
En quelques mots, son premier choc artistique…
Agata a toujours vécu entourée d’images, que ce soit des livres d’art, des visites d’expositions ou les oeuvres de son père peintre et de ses amis artistes. Elle a choisi, très tôt, de mettre sur la table de chevet de son lit d’enfant quelques livres de reproductions d’oeuvres d’art. Les peintures rupestres d’art pariétal, Jerome Bosch, Peter Breughel et Paolo Ucello. Feuilleter ces images avant de s’endormir est devenu un rituel incontournable. Quand elle a eu la possibilité de voyager et rencontrer ces oeuvres « pour de vrai » elle y est restée fidèle. Cette « collection » s’est agrandie par l’impact des peintres tels Wiliam Turner, Zao-Wu-Ki ou André Marfaing.
Le portrait chinois d’Agata Preyzner
Si vous étiez une oeuvre, vous seriez : La Bataille de San Romano de Paolo Ucello.
Si vous étiez une couleur, vous seriez : Le Bleu.
Si vous étiez un pays, vous seriez : Pas de Frontières.
Si vous étiez une musique, vous seriez : Sacre du Printemps d’Igor Stravinsky.
« En défaisant l’image, Agata Preyzner en expose la formation. Dans l’indicible de ce souffle, tout se tient. »