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On en parle

André Cottavoz

Aralya, le 6 avril 2016

Cottavoz ne peint pas un paysage, il peint des éléments : le ciel, la mer, les bateaux, avec une puissance qui subjugue. Il travaille la pâte au couteau et à la main. Avec Cottavoz, la peinture se touche, se respire !

De ces explosions de tons verts, bleus, turquoises, de ces superpositions de matières naissent des univers lumineux, gais éclatants, dans lesquels on plonge avec délectation. Visiter Venise, les gondoles, les places, les ponts… partir en mer, rêver sur une plage et observer au loin les voiliers… respirer le parfum des fleurs du bouquet délicatement installé dans son vase… C’est tout cela sa peinture.

Frédéric Dard ami du peintre écrivait : « La lumière jaillie de sa glaise durement touillée m’éblouit et me réchauffe. Cottavoz pétrit le monde de ses grosses pattes viriles et l’emporte… Pour qui sait rêver, à qui peut frémir, la peinture de Cottavoz offre les sages richesses d’une réalité que l’artiste a su conquérir en allant voir au tréfonds de lui-même s’il y était ».

André Cottavoz nous a quitté en 2012 à l’âge de 90 ans. Toute sa vie il l’a consacrée à l’amour de la peinture et nous saluons l’initiative de la Galerie Michèle Emiliani de nous permettre de redécouvrir quelques œuvres de ce grand maître. La belle peinture est source de jouvence alors nous vous invitons à aller vous ressourcer à Dieulefit !