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On en parle

À propos des plasticiens éco-charognards

Nicole Esterolle, le 28 avril 2023

Le  PAF, Paysage Artistique Français, a été dominé depuis un demi siècle par une idéologie esthétique ministérielle de type conceptualo-financiaro-bidulaire, de nature totalitaire, où les intellos et les financiers ont pu s’associer pour conjuguer leurs talents.

Cette idéologie casseuse de codes, crapoto-subversive, révolutionnariste en diable, qui sévit depuis 50 ans, n’est pas loin de l’obsolescence ou de la sénilité tardive… mais elle trouve aujourd’hui un regain de vitalité et l’occasion de se ravaler la façade en sautant dans le main-steam éco-responsable, convergence des luttes, décolonialisme, anti-capitalisme, LGBTQXYZ ++ et tout le tintouin woko-progressiste, mobilité douce et toilettes sèches…. Un vrai bain de jouvence !

La récupération charognarde des artistes “engagés” pour toutes les bonnes causes, est donc à son paroxysme derrière les Ai Weiwei (avec son image où il se couche sur la plage pour imiter le petit migrant noyé… Immonde récupération au sommet de la charognardise de la part de ce financial-artiste, richissime homme d’affaires sino-américain) Abdessemed, Kader Attia, Eliasson, et les milliers d’artistes opportunistes bidons, mais à fort message politico-sociétalo, humanitariste, raflant les subventions, augmentant leur cote sur le marché de l’inepte, et remplissant les FRAC, les Biennales internationales et les collections des oligarques de type Pinault-Arnaud…. Des “artistes”, fous du roi, idiots utiles, révolutionnaires mondains, crétins instrumentalisés, alliès putassiers objectifs, de ces mêmes grands prédateurs dont ils dénoncent les méfaits… tout en les entretenant….

Une inouïe perversité est à l’œuvre dans tout ça… Et c’est cette perversité là, qui n’est pas pointée ou  analysée, ni par les critiques, ni par les philosophes, ni par les historiens, ni par les sociologues de l’art (qui semblent pulluler d’autant plus qu’ils ne servent pour la plupart, à rien d’essentiel). Comme s’ils craignaient trop pour leur carrière en se risquant sur ce sujet encore tabou de la réalité.