Marc GOLDSTAIN
Bio
Le fil rouge de Marc Goldstain…
Marc Goldstain est peintre de l’urbain et du spirituel terre à terre, portraitiste, et qui vous fait voyager d’une expression « froide » et grise, objective, à un foisonnement de couleurs expressionnistes. à présent tout y est, et c’est une double synthèse qui se présente à nos yeux, à la fois de son travail, sur le long terme, mais encore de la ville elle-même, comme éclatée et kaléidoscopique. Pourquoi sommes-nous face à un tournant majeur et une expression picturale aboutie, et qui fera date dans la peinture figurative ? C’est que dans notre contemporanéité comme dans notre état émotionnel et mental, Marc Goldstain a su réconcilier ces extrêmes, ces personnages et ces formes qui nous hantent tour à tour, qui se côtoient sans se croiser réellement, et qui pourtant forment le miroir brisé de notre société. En remettant ensemble toutes ces femmes et tous ces hommes dans ces environnement improbables, entre misère quotidienne, luxe tapageur et zones de bannissement, l’artiste fait montre d’un humanisme renouvelé, comme seul un peintre peut s’en réclamer en bout de chaîne de la renaissance, avec pour seule force celle du pinceau et de l’amour des autres.
Ses toiles récentes sont moins exacerbées, mais restent teintées par certaines couleurs subjectives comme le rose fuchsia, inspiré par ses vécus de méditant.
« Mon travail part du lieu intérieur, où se crée le désir de peindre, éprouvé corporellement par une forme de méditation immobile et gestuelle. Mais mon impulsion créatrice provient également du monde du quotidien à partir de mon monde intérieur tout en étant fidèle à ma vision rétinienne. La peinture est mi réaliste mi imaginaire, le sujet en résonnance avec ma sensibilité, mais la touche visible et assumée.
J’ai toujours essayé d’équilibrer les deux plans que sont la recherche picturale et l’œuvre finie. Je ne cherche pas à m’installer dans une formule arrêtée. Je tente de garder une tension entre mon intention de départ et les réflexions inhérentes au processus créatif.
Actuellement, c’est de plus en plus effectif. Dans ma manière de peindre, je laisse une part accrue non préparée, non contrôlée. Après bien des années de réalisations sur le motif ou d’après photographie, il s’agit d’une libération, comme la capacité à peindre formes, couleurs et sujets spontanément en accord avec mon sentiment.
Cette libération s’est traduite en trois temps successifs : celui de la couleur, de la forme et d’une vision singulière, à travers une appropriation de thèmes classiques.[…] »
En quelques mots, son premier choc artistique…
Mon premier choc esthétique a sans doute été d’apprécier les emballages aux couleurs vives et pop de bonbons et autres gadgets fabriqués pour les enfants… Et oui, sociétés de consommation !
Petit, j’ai eu la révélation du dessin par un dessin « réaliste » d’un de mes petits voisins. Ensuite je rêvais très fort de faire de la bande dessinée, être Arnal puis Gotlib ou Philippe Druillet. Mais c’est lors de mes études aux arts appliqués Dupérré, en découvrant Gauguin puis Van Gogh je me suis rendu compte que je préférai faire une image expressive unique.
Le portrait chinois de Marc Goldstain
Si vous étiez une oeuvre, vous seriez : Madame Charpentier et ses enfants, Auguste Renoir.
Si vous étiez une couleur, vous seriez : Rose fuchsia.
Si vous étiez un pays, vous seriez : La France.
Si vous étiez un livre, vous seriez : Isaac Bashevis Singer : le petit monde de la rue Krochmalna.
En permanence
- Qurt Galerie – Village Suisse – Paris 15ème
Suivre Marc Goldstain
« Marc Goldstain est un peintre que j’ai rencontré il y a quelques années. Je porte à son travail un vif intérêt. Il se veut un témoin vivant de notre temps au travers du medium pictural. Choisissant délibérément une thématique urbaine, il peint des lieux qui à nos yeux apparaissent comme sans intérêt. Il est fasciné par la ville et son univers particulier. Je le compare à un Marquet contemporain. Chez lui l’atmosphère est rendue avec beaucoup de finesse. Je le comparerais à un metteur en scène choisissant pour décors la ville. »
Philippe Cognée.




