Pascale MORELOT-PALU
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Pascale MORELOT-PALU
Bio
Le fil rouge de Pascale Morelot-Palu….
Les toiles de Pascale Morelot-Palu sont une invitation à un voyage intérieur.
À travers ses compositions abstraites, l’artiste nous transmet une émotion brute, une énergie vitale qui nous touche au plus profond de nous-mêmes.
Ses œuvres sont autant de fenêtres ouvertes sur son univers intérieur, des témoignages de ses joies et de ses tourments.
« Dans la création, l’essentiel pour moi est de se trouver, de se retrouver, puis de transmettre mes émotions par l’action.
Travailler la matière, lutter pour / contre les murs, c’est un défi professionnel en tant qu’architecte ; mais lutter contre « mes murs », peindre « mes murs », c’est faire advenir le caché, l’inconscient, sortir l’imaginaire de la surface et de l’épaisseur des choses.
La création c’est aussi participer à une vision, à une expression, à une aventure humaine. Se situer dans l’histoire, continuer l’histoire, rompre avec l’histoire.
Participer à une intention créatrice humaine universelle.
D’autres savent dire l’important pour moi :
Pierre Reverdy :
« Je ne suis pas certain d’exprimer une émotion, mais je me la fais éprouver au moyen des mots (des matières et des couleurs) et je fais en sorte que mon lecteur (celui qui regarde mes toiles) l’éprouve à son tour. Il s’agit d’éveiller sa sensibilité et qu’elle soit « réceptrice »
Bachelard :
« Le monde résistant nous promeut hors de l’être statique, hors de l’être. Et les mystères de l’énergie commencent. Nous sommes dès lors des êtres réveillés. Le marteau ou la truelle en main, nous ne sommes plus seuls, nous avons un adversaire, nous avons quelque chose à faire. Si peu que ce soit, nous avons, de ce fait, un destin cosmique » »
En quelques mots, son premier choc artistique…
Durant ma petite enfance, le handicap de ma mère et une santé fragile m’ont enfermée entre les quatre murs de ma chambre.
C’est là que j’ai appris à m’évader dans la contemplation de la surface des murs, et dans des activités manuelles : colorier, dessiner, peindre, découper, coller, monter de petits livres étaient les seules occupations qui m’apportaient du plaisir.
Un professeur de l’école primaire a ouvert un cours d’arts plastiques dans le préau de l’école. J’ai tout de suite été fascinée par les gestes maîtrisés de ceux qui savaient dessiner et peindre.
Puis l’adolescence où la créativité déborde sur toutes mes activités et ma vie : modelage, travail du plomb, photos, bijoux, décors muraux, poésie… j’ai alors rêvé de faire les beaux-arts mais les difficultés familiales et économiques m’ont contrainte à assurer ma survie, en signant un contrat avec l’Assistance Publique.
Les enfants arrivant me fournissent l’occasion de peindre de nouveau : des décors et des grands papiers pour leurs chambres, des couleurs fraîches, acidulées, des animaux découpés dans du contreplaqué, des peintures murales, des constructions avec eux, en toute occasion.
Je peux enfin reprendre mes études, mon mari terminant les siennes. Inscrite à UP7, en école d’architecture, je découvre la satisfaction de construire l’espace, la souffrance et la jouissance des heures passées sur un dessin au Rotring, la construction des maquettes à laquelle je fais participer mes enfants.
Une certitude : JE VEUX PEINDRE.
Je commence un travail sur des contreplaqués en utilisant des matériaux de la construction : des aluminiums, du ciment, des résines, des papiers de verre, mais c’est trop raide, fermé, et ne m’apporte pas beaucoup de contentement…
Je suis fascinée par l’abstraction lyrique, l’école de New York, le travail sur les couleurs et la lumière de Rothko, les grandes toiles de Joan Mitchell, les expérimentations de l’école de Nice. J’aime tout, j’aurais voulu tout faire avec eux.
En parallèle, je développe un travail de photo sur les matériaux : je photographie de très près, marbres, enduits, briques, pierres, aciers rouillés, puis des végétaux et des morceaux de mes toiles, je les expose côte à côte sans les nommer et j’obtiens un nouveau regard, grâce à l’absence des mots ; « on regarde différemment ce qui n’est pas nommé ».
En 2001 je rencontre l’artiste Ben Ami Koller, grand dessinateur et peintre abstrait à cette époque, qui me propose de participer à ses stages d’été et de venir dans son atelier travailler avec d’autres élèves, un dimanche par mois.
Je démarre alors une production de peinture avec des collages. Forte appréhension de la peinture et de la toile, mais Ben Ami m’aide à prendre confiance et je me lance dans la peinture sur toiles dont je ne peux plus sortir.
Le portrait chinois de Pascale Morelot-Palu
Si vous étiez une oeuvre, vous seriez : Gerhard Richter « Abstraktes bild ».
Si vous étiez une couleur, vous seriez : Le jaune.
Si vous étiez un pays, vous seriez : Le Japon.
Si vous étiez une musique, vous seriez : Jean-Sébastien Bach.
Suivre Pascale Morelot-Palu
En permanence
- Art-Scène Gallery – Paris 5ème
« Pascale Morelot-Palu est une artiste complète, dont l’œuvre témoigne d’une grande sensibilité et d’une maîtrise technique remarquable. À travers ses peintures, elle nous invite à une réflexion sur la mémoire, le temps et l’émotion. Son travail, profondément ancré dans la matière, est une ode à la vie et à la beauté du monde. »