« Avec ses installations soumises à d’étranges altérations, la plasticienne a le don de nous déstabiliser. L’émotion éprouvée au spectacle de ses « espèces d’espaces » ne provient plus de la confrontation avec le grandiose d’un paysage, comme dans le romantisme, mais de notre immersion dans un temps a priori familier, basculant dans un devenir où l’humain et le non humain, la présence et l’absence, semblent se confondre lentement. Nous passons de la promiscuité domestique et urbaine à une sorte d’engloutissement dans un tsunami de matière imperceptible. Nature et culture, sont désormais inextricables, et produisent un peu partout de doux effets de Larsen moléculaires. « Une Vie mode d’emploi » à l’âge de la crise climatique ? Une apocalypse de l’Anthropocène à l’échelle d’un deux pièces loggia, mise en scène par Bianca Bondi – artiste du 3ème millénaire, en avance sur son temps »… Ben voyons Ginette !
…Et c’est signé Philippe Godin, chroniqueur d’art sur « La diagonale de l’art », appendicule hyper gaucho-culturel de Médiapart .
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