Pascale MORIN
Bio
Le fil rouge de Pascale Morin…
Tout commence par une sensation, la vue de quelque chose, un détail, une pensée, un mot, un son, un peu d’air. Tout est léger, furtif, les pensées abondent, s’intensifient, tournent, circulent à tout moment, cachées dans un coin de ma tête. Elles sont prêtes à surgir à chaque moments, n’importe où, n’importe quand, toujours rapidement, en un instant.
Une idée, une image en amène une autre, enrichie de détails et d’autres pensėes, de matières, peut être d’odeurs, les sens sont en éveil, il flotte de l’effervescence, du merveilleux, capable de me réveiller au point de tout laisser tomber tout affaire cessante pour croquer ces instants imaginaires, créatifs, stimulants, excitants et un peu effrayants par leur puissance, leur vivacité. C’est une vague qui vient de loin, qui se nourrit de tout, qui transporte la mémoire, elle s’échoue violemment ou tranquillement, toujours apaisée mais concentrée. C’est le début, ça commence !
« Inspiré par la nature, entre végétal et minéral, mon travail s’approche de sa structure, de son rythme, de sa composition, de sa vitalité, mais aussi de sa dégénérescence.
Je cherche son mouvement, le souffle du vent, l’empreinte de la pluie, la chaleur du soleil, l’éclat des vagues, les embruns, la dureté et la souplesse de la terre, le calme et l’énergie de l’eau, le souffle de l’air…
Je cherche l’émotion du vivant.
Mes pièces récentes sont issues d’un travail et d’une recherche sur les matières, les textures, les traces ou les cicatrices qui nous personnalisent, et qui nous façonnent.
Une manière d’observer notre univers, et notre propre nature…»
En quelques mots, son premier choc artistique…
Une rencontre avec l’œuvre de Mark Rothko a marqué mon regard. Devant ses champs de couleur, j’ai ressenti ces émotions pures, silencieuses, presque physique – la sensation d’être absorbée par la lumière et la profondeur. J’ai découvert grâce aux oeuvres de Mark Rothko que la matière peut devenir vibration, souffle, espace intérieur.
C’est cette présence, cette intensité sans forme apparente, que je transpose aujourd’hui dans la porcelaine. À travers les textures, les traces et la lumière, j’explore la même quête : celle d’une émotion essentielle, entre fragilité et force, silence et vie.
Le portrait chinois de Pascale Morin
Si vous étiez une oeuvre, vous seriez : Un roman.
Si vous étiez une couleur, vous seriez : Le noir.
Si vous étiez un pays, vous seriez : L’Écosse.
Si vous étiez un livre , vous seriez : « Propos sur le bonheur » d’Alain
En permanence
- Galerie Emergences – Paimpol
- Galerie Fontaine – Rouen
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« Dans la fragilité de la porcelaine, je cherche la force du monde.
Chaque trace, chaque empreinte est une mémoire du vivant.
La matière devient souffle, mouvement, renaissance. »