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On en parle

L’art, moins il y en a, plus on en parle… et plus ça vaut cher

Nicole Esterolle, le 20 octobre 2025

C’est un principe de base, qui me revient à l’esprit en voyant des images de l’exposition Arte Povera à la Bourse du Commerce de François Pinault… et en apprenant que, par ailleurs, l’ »œuvre » du support -surfacien Dolla, faite d’une bande de tissu rouge parsemée de boutons, s’est vendue récemment 39 668 euros en salle des ventes.

Nous vivons une époque formidable de cassage libérateur des codes, d’inversion des valeurs, de déconstruction massive des critères de vérités et de beauté en tous domaines, de promotion de la délinquance artistique, de subversion des lois communes, de ringardisation de la morale élémentaire, de conceptualisation de la bêtise crasse, d’esthétisation de l’inepte le plus vertigineux, de la survalorisation – sur intellectualisation – sur financiarisation du vide, du rien, de l’absence, du non-sens, du trou cérébral et de la vacuité, pour un art dit « contemporain », qui peut ainsi, selon l’éminent critique d’art André Rouillé (disciple du non moins éminent philosophe de l’art pro-palestinien Didi Hibermann), se revendiquer  totalement « processualo-discursif »… Ce qui veut dire que le discours enrobant à forte teneur idéologique, peut désormais remplacer avantageusement l’absence de contenu, pour faire valeur intello-financière.

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