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YEAR #1

YEAR #1

Du 12 juin 2014 au 30 juillet 2014

À retrouver à PERCEPT GALLERY
16 rue de l'arbre sec - 69001 LYON –
FRANCE

www.percept-gallery.fr
+33 (0)4 78 58 32 27

Mis à jour par admin
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YEAR #1

PERCEPT GALLERY

PERCEPT GALLERY

Du 12 juin au 30 juillet 2014

LYON 1er

 

 

Réunissant une trentaine de pièces caractéristiques des démarches de Sunset, L’Atlas, Jean Faucheur, Tanc, Steph.Cop et Lokiss, l’exposition offre un panorama sur l’activité de Percept Gallery ces douze derniers mois. En filigrane se dessine la ligne artistique que la galerie se propose de promouvoir, définie par l’exigence, assumée par chacun des artistes présentés, de confronter les usages hérités des subcultures urbaines aux codes de l’art contemporain établi.

 

 

SUNSET

«Sun7 est, à l’évidence, enfant de croisements et chevauchements entre le mot et l’image, la poésie et la couleur, l’art et la rue. A l’aube des années 1990, il découvre l’univers des tags new–yorkais. Bombe aérosol en main, il s’attaque à la peau des murs, de Paris à New York. Il multiplie performances et interventions à Paris, Lyon et Marseille, puis à Shanghai, Hong- Kong et Djakarta. Il utilise ensuite la toile, le panneau, les plaques de métal… Son registre se métisse sous des influences multiples : l’action painting, la calligraphie arabe, les tatouages latinos. Mais c’est le mot qui domine. Un maillage de mots, le plus souvent indéchiffrables et qui, assemblés, composent des portraits et des autoportraits. Portraits évidents et textes codés, soit un jeu subtil d’apparition/disparition, où ce qui relève de la calligraphie, des glyphes, des idéogrammes, se déréalise, laissant planer le mystère». Gilles de Bure

 

L’ATLAS

A l’origine d’une oeuvre dont l’apparente sobriété, voire l’austérité, trouve ses fondements dans des bases conceptuelles et théoriques instruites par des références dépassant très largement le cadre des seules cultures urbaines et du street art dont il est néanmoins l’une des figures de proue, L’ATLAS a su développer une approche globale, extraordinairement cohérente, irréductible à un médium (en dépit de l’utilisation originale du gaffer), et d’une exigence telle qu’elle n’est pas sans lien avec l’ascèse.

 

Jean FAUCHEUR

Lauréat de la Villa Médicis Hors les Murs à New-York, Jean Faucheur, figure tutélaire des arts urbains, est régulièrement présenté comme un passeur. Il faut aussi insister sur la cohérence et l’unicité de son geste, et confirmer le sentiment d’urgence avec lequel Daniel Cresson nous enjoignait à nous apercevoir que «nous avons sous les yeux une peinture urbaine foisonnante, pleine de vitalité, où de grands artistes comme Jean Faucheur constituent les repères indispensables».

 

TANC

D’évidence marquée par les expressionnistes abstraits (lui-même cite volontier Rothko, Pollock, Reinhardt, Hartung et surtout Franz Kline comme sources de sa démarche), l’oeuvre de TANC a depuis peu amorcé un tournant décisif: depuis son exposition new-yorkaise chez Catherine Ahnell, l’artiste délaisse quelque peu l’explosion colorée qui caractérisait ses toiles jusqu’alors au profit de recherches où les fines nuances de noires, les variations linéaires et les écritures automatiques prennent une place centrale, non sans évoquer les travaux d’Henri Michaux. Compositeur en parrallèle de son activité de plasticien, certaines notions popres aux musiques électroniques et expérimentales habitent indéniablement cette oeuvre, l’obsession du rythme et de la pulsion tendant à produire une peinture fascinant par son intensité, sa musicalité et sa dimension vibratoire. Régulièrement exposée en France, la peinture de Tanc a pris une dimension internationale avec des expositions en Allemagne (Skalitzers Contemporary Art), en Angleterre (The French Art Studio), au Maroc (David Bloch Gallery), à New York (Catherine Ahnell Gallery), etc.

 

STEPH.COP

Né en France en 1968, Steph.Cop prend part, dès les années 1980, à la première vague française du mouvement graffiti dont il s’impose comme l’une des figures en s’illustrant aux côtés des C.O.P (Control Of Paris), groupe qui se distinguera en peignant les palissades de la pyramide du Louvre lors de sa construction en 1986. Activiste des sub-cultures urbaines, il sera, en matière de mode, pionnier du street wear à travers la création des marques Homecore et Ladysoul dès 1992 et l’un des premiers promoteurs de la scène Art Toys en créant les Imaginary Friends en 1998: six figurines produites de manière sérielle dont le fameux ARO (pour Analyse Reflexe Obsessionnelle) sera comme la synthèse. Fidèle projection de l’artiste, incarnation des failles de son créateur, ARO sera donc décliné en vinyle et en résine avant que Steph.Cop ne se retire en 2007 dans le Morvan afin d’entamer son dialogue avec une autre matière, le bois, et ainsi recréer ARO. Ses oeuvres ont désormais intégré les collections publiques et privées parmi les plus prestigieuses.

 

LOKISS

En déployant son geste artistique inaugural dans le contexte de la première vague Graffiti des années 1980 et en développant une écriture singulière et une esthétique particulière qui contribueront à la reconnaissance et à la renommée de son style, LOKISS sera inévitablement perçu comme un chef de files et l’un des précurseur d’un des mouvements alternatifs les plus significatifs de ces 30 dernières années. Sans nier l’influence de ce mouvement sur ses travaux, mais bien plutôt par respect pour cet héritage, LOKISS n’a de cesse d’en renouveller la grammaire et le vocabulaire – renouvellement qu’il juge nécessaire, a fortiori lorsque des contextes orginels des murs et de la rue l’on passe à celui de la toile et de la galerie. Visitant les principes de l’abstraction que l’artiste explore depuis ses débuts, témoignant de son rejet de la production de graffitis sur toile, chaque pièce de Lokiss se présente comme l’occasion d’éclairer d’un jour nouveau un mouvement d’essence populaire en confrontant ses codes visuels à ceux de l’art établi, contribuant ainsi à définir ce que pourrait être, en tant que mouvement artistique, ceux que certains nomment déjà le «post-graffiti».

 

 

 

Oeuvres

YEAR #1

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