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Patrick BASTARDOZ

Patrick BASTARDOZ

Du 15 mars 2014 au 13 avril 2014

À retrouver à GALERIE BERTRAND GILLIG
11 rue Oberlin - 67000 STRASBOURG –
FRANCE

www.bertrandgillig.fr
+33 (0)3 88 32 49 08

Mis à jour par admin
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Patrick BASTARDOZ

GALERIE BERTRAND GILLIG

GALERIE BERTRAND GILLIG

Du 15 mars au 13 avril 2014

STRASBOURG (67)

 

18 mois après la précédente exposition personnelle de 2012 à la galerie, Patrick Bastardoz nous présente une nouvelle série dont la lumière sera l’axe créatif. Nous retrouverons des tours de Babel, des Cathédrales, des ports, des chantiers, ainsi qu’une toute nouvelle série sur les paysages vus du ciel !

 

Patrick BASTARDOZ

 

Patrick Bastardoz, considère sa pratique de la peinture comme un regard permanent vis à vis de l’histoire même de la Peinture. « Je suis sensible au métier, au savoir faire et à la technique picturale, cela passe par du temps passé à regarder la peinture de chacun pour comprendre comment elle fonctionne. »

Attiré par les nombreuses similitudes existant entre la construction d’un bâtiment et la réalisation d’un tableau, il entreprend depuis 2006 une exploration sur le sujet, un exercice d’expérimentation et de variation sur le même thème. Ces toiles n’ont pas seulement pour sujet les chantiers eux-mêmes mais bien la Peinture. Des fondations jusqu’aux finitions, les rapprochements sont troublants: Structure et composition, fondations et imprimature (couche de base, souvent sombre dont on « tire » les blancs), murs transparents et glacis, finitions, touche et style etc… « Peintures de chantiers ou chantiers de peinture, la toile révèle ses phases de construction, par la succession de couches transparentes, elles « montent » vers le spectateur et offrent au regard les indices des étapes de leur propre réalisation. Tout comme le chantier d’un bâtiment s’auto-révèle, les toiles montrent ce qui les constitue, le regard attentif du spectateur saura distinguer les diverses étapes de leur construction.

L’artiste nous invite à réfléchir sur le sujet de la construction, sur la beauté d’un ciel tourmenté en pleine mutation météorologique, toile de fond à un bâtiment lui-même en gestation, sur les nuances de matières … sur l’érection architecturale. Il s’agit en quelque sorte d’une forme d’échafaudage pictural prompt à construire dans nos esprits une autre image de l’urbanité et de la place de l’homme dans la ville.

En effet, ses recherches mettent en exergue notre environnement quotidien dont nous avons tendance à oublier la présence, ainsi que la métamorphose en métamorphose de celui-ci (le chantier en construction qui deviendra bâtiment et prendra place dans le paysage pour modifier son aspect). De même quand l’artiste peint un wagon de ballast, non seulement il nous rappelle que « l’objet » appartient à notre paysage, et qu’à ce titre il est digne d’intérêt, mais surtout, il nous montre par les traces de rouilles qui le macule et les dégoulinures de peintures qu’il réalise sur la toile que cet « objet » est bien en train d’évoluer, subissant les outrages du climat et du temps.

Il y a dans la peinture de Patrick Bastardoz une évocation du temps qui passe, son impact sur les constructions et sur les objets, une peinture qui, la plupart du temps, est dénuée de traces humaines. On y sent la volonté de décrire un sentiment d’abandon, des chantiers dont on ne sait si finalement ils sont toujours en cours, ou arrêtés depuis de nombreuses années, des wagons qui sont sur des voies de garage, et qui peuvent tout aussi bien encore rouler, bien qu’affectés par la rouille. Une sorte d’état latent qui attend le regard du spectateur pour décider d’un futur scénario.

 

 

 

Oeuvres

Patrick BASTARDOZ

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