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LINDENBAUR – PERENA

LINDENBAUR – PERENA

Du 11 octobre 2014 au 28 décembre 2014

À retrouver à GALERIE EMILIANI
Le Parol – Allées Promenades
26220 Dieulefit
France

http://galerie-emiliani.com
06 84 60 87 97

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LINDENBAUR – PERENA

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GALERIE EMILIANI

Du 11 octobre au 28 décembre 2014

DIEULEFIT (26)

 

 

ENA LINDENBAUR – J.F. PERENA

Mémoire d’ Andalousie par J.-F. Pereña

De ces femmes aux chignons d’un noir luisant, épais, drus, certainement huilés, semblable à la corne des taureaux, piqués d’un peigne d’écaille. Retenues ou flottantes ces coiffes compactes ondulent lourdement, dégageant les bras nus, accompagnant les gestes nerveux du flamenco. Ces chevelures architecturées, tantôt tressées, nouées, torsadées, géométries rythmées, sensuelles, semblables aux entrelacs des arabesques, toujours m’inspirent. Silence. Il s’agit maintenant de créer une parure. Et que la lumière chante sur une partition sans fausses notes. De transcrire des couleurs, des formes mouvantes, des sensations intimes, des émotions avec des matières: Les reflets mauves et verts d’eau profonde de cette nacre noire sertie d’acier lumineux ? Cette obsidienne ? Lave translucide. Une douceur d’ébène poli ? L’hématite ? Pierre du sang à l’aspect métallique. Un galuchat de roussette ? Rugueux mais si précieux. C’est un jeu, fait d’hésitations, qui se gagne lentement, regard après regard, caresse après caresse. Une recherche sans cesse recommencée pour avec la lumière parer le corps.

 

…Les dessins d’Ena Lindenbaur sont maladroits comme ceux d’un enfant ; tremblés comme ceux d’un épileptique ; évidents comme ceux d’un fou. On pourrait croire à une forme d’art brut. Il n’en est pourtant rien… …Les traits sont ici comme des mots – les mots de ceux qui n’ont pas la parole. Parce qu’il faut bien – même lorsque la parole nous tourne le dos – nommer les réalités les plus simples… …Fraîcheur de ce geste infirme. Sa manière gauche aura dit vrai. Comme un corps qui ne démord pas du rêve de se rejoindre. Ou de trouver une issue dans le corps de l’autre. Autant d’impossibles. Ce qui a lieu alors, est comme une poésie de l’empêchement. Sans mots – sinon barrés. Barrés par le dessin ou par le corps – qui même au fond de l’impasse ne peut pas disparaître, tant qu’il refuse de démordre…

 

 

 

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LINDENBAUR - PERENA

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