Du 6 janvier 2017 au 29 janvier 2017
À retrouver à GALERIE JEAN FERRAT
18 Place du 24 Juillet 1897 - 54810 LONGLAVILLE –
France
+33 (0)3 82 25 65 19
DED – BONFANTI
GALERIE JEAN FERRAT
Du 6 au 29 janvier 2017
LONGLAVILLE (54)
DANNY DED – CEDRIC BONFANTI
“Danny Ded, autodidacte installé à Metz, réalise ses premières oeuvres à l’acrylique en 2005. Elles marqueront le véritable processus créatif qui l’amènera à sa peinture d’aujourd’hui.
Son ADN artistique est hybride : enfanté par la Bande Dessinée, impacté par le Street Art et emprunt de références littéraires comme musicales. Il s’approprie ces éléments épars pour composer des oeuvres qui ne sont plus totalement ancrées dans le genre dit de la Pop Culture, et ainsi former un vocabulaire visuel moderne particulier. De ce “sampling pictural” émergent des portraits rétro-futuristes, des mythologies modernes et des iconographies twistées.”
Cédric Bonfanti, sculpteur messin, inscrit sa problématique de travail autour du détournement d’objets. Ses sources d’inspiration pour cette exposition tournent autour du thème des supers-héros, qu’ils soient antiques comme des gladiateurs et des spartiates ou actuels comme les « transformers » et autres figures de la Pop Culture.
Ici l’artiste propose trois types de travaux : les jouets patinés en bronze, les figures métalliques en acier de récupération et les grands humanoïdes fabriqués avec des scooters, motos et mobylettes. Pour le premier type de pièces, l’artiste joue sur l’accumulation de morceaux de jouets en plastique qu’il utilise pour leurs volumes et leurs formes et il homogénéise ensuite l’ensemble grâce à ses patines. Pour les sculptures métalliques, il détourne les différentes pièces qu’il soude ensemble et le résultat est harmonieux dans la mesure où toutes les pièces sont en métal brossé puis verni. Enfin dans sa série de grands humanoïdes, il déstructure des véhicules deux-roues qu’il restructure ensuite sous forme de sculptures semi-monumentales à l’apparence de robots futuristes. Il organise les objets qu’il récupère en créations anthropomorphiques, en idoles modernes de cette société de consommation. L’artiste s’attèle au respect des proportions et à rendre une impression de mouvements. Il s’inspire également des postures des grandes sculptures classiques comme le « contrapposto ». Il mélange ainsi classicisme et contemporanéité.
