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ALBERTELLI – CHANUT

ALBERTELLI – CHANUT

Du 24 octobre 2014 au 16 novembre 2014

À retrouver à L’ARRIVAGE
6 rue Larivey - 10000 TROYES -
FRANCE

www.larrivage.fr
+33 (0)6 48 91 56 74

Mis à jour par admin
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ALBERTELLI – CHANUT

L’ARRIVAGE

L’ARRIVAGE

Du 24 octobre au 16 novembre 2014

TROYES (10)

 

 

1ER ZOOM SUR DOMINIQUE ALBERTELLI – DANIELLE-MARIE CHANUT

Dominique Albertelli est née en France. Dès son enfance, elle voyage beaucoup notamment dans l’Océan Indien et plus tard en Amérique du Sud et en Amazonie. Elle a vécu plusieurs années avec deux tribus amérindiennes sur le fleuve Oyapok. De retour à Paris, elle suit les cours de l’Ecole Boulle de 1986 à 1990 Plasticienne depuis deux décennies, Dominique Albertelli travaille principalement la peinture monumentale et le dessin dans une nouvelle figuration tendue et épurée, plutôt énigmatique. Depuis un certain temps, elle se tourne vers l’installation dans la même logique thématique. De nombreux voyages ainsi qu’un séjour de plusieurs années en immersion totale dans les tribus amérindiennes d’Amazonie ont indéniablement marqué sa pratique artistique.

Dominique Albertelli s’appuie sur ses couleurs pour renforcer l’impact de ses pensées. Son travail se présente comme une galerie de portraits d’anonymes mettant en avant l’intérêt qu’elle porte à la problématique de l’identité. Elle interroge la figure humaine dans toute sa complexité. Entre humain et animalité s’élaborent des questions de contradictions intérieures, d’absence et de présence. La notion du temps est constamment présente. Ses oeuvres montrent les passages successifs de l’individuel à l’uni- versel. Cette thématique est, d’ailleurs, alimentée en référence à Arthur Rimbaud : « Je est un autre ». Soi et autrui, identité et différence : l’altérité reste au centre de ses préoccupations.

« Son travail, pour moi, n’est jamais un produit mais une naissance. [..] Dominique Albertelli construit, au détour d’un chemin bien singulier, sa propre philosophie d’artiste. » Chen Zen

«…Danielle Marie Chanut s’adresse à nos enfances qui couvent, à l’éternelle inguérissable enfance. Elle maintient en vie précieuse l’enfance oubliée de chacun. Les vieux enfants l’intéressent. Et tous les objets qu’elle rend obsédants. « Comme nous, ils ont une âme ».

Ses intemporelles créations ont vu naître la grotte archaïque. On dirait des talismans venus de lointaines cultures. Disparues, dirait- on et déposées en silence au creux le plus enfoui des nappes phréatiques mentales. Et surgies là, pour tous les regards, dans les dehors du monde. Pureté d’origine et pudeur indicible.

Ses oeuvres sont des pièges à loups, des pièges à rêves, des pièges à voir.

Elles détruisent le mal. Elles font remède. Des îles d’art prodigieuses, inventées et insidieuses. Des perchoirs d’âme fragile, aussi aimantés et magiques qu’il y a des millénaires. Des objets réels et irréels ancrés dans un moyen âge insondable, mystique et fantasmé, où chaque objet peut agir. S’il y a rituel, le seul code visible est celui qu’elle croit maitriser, elle qui agence seule ses mystères, et ses sens épars qui vont plus loin qu’elle. Ses matériaux sont rares et décalés…»

Christian Noorbergen

 

 

 

Oeuvres

ALBERTELLI - CHANUT

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